☇ PRÉNOM : dieu
☇ CRÉDIT : liloo_59
☇ MISSIVES : 141
☇ JUKEBOX : all that jazz - chicago
| Sujet: ζ société ; moeurs, famille, rapports homme et femme Sam 26 Nov - 22:53 | |
|
société ; mœurs, famille, rapports homme et femme
and we held each other tight
Malgré le fait que les années 20 soient surnommées "années folles", les mœurs n'en étaient pas moins strictes. Parfois même difficiles à vivre. Ce sont des années de transition entre l’intolérance passée et l'acceptation de la diversité culturelle apportée par les nombreux immigrés entrants aux États-Unis.
Il est impensable de voir un couple homosexuel dans la rue, autant qu'un couple métisse. En effet, le concubinage se doit d'être hétérosexuel et s'interdit d'être interracial. Le couple marié est vu comme stable et légitime. Il existe néanmoins des couples non-mariés, surtout chez les jeunes. Mais c'est une situation mal vue. Bien que le mariage né d'amour mutuel devienne plus courant, de nombreuses alliances sont arrangés par les parents des futurs époux, sans qu'aucun choix ne leur soit laissé. Le mariage est considéré comme l'aboutissement de la vie des femmes, leur seul désir et leur destinée. Il s'agit du seul moyen pour elles d'obtenir un statut social. Mais ce n'est pas pour autant que le mariage leur attribut plus de droits. Il est ancré dans les mœurs que l'homme est le sexe régissant le monde. En effet, dans la famille, seul le père est désigné comme détenteur de droits. Il possède tous les pouvoirs sur la femme, gérant sa vie, son argent, ses loisirs, jusqu'au moindre de ses mouvements. Une femme "bien" ne se rend pas dans un bistrot sans son mari. Les scènes de violence conjugales sont monnaie courante, autant que l'adultère, car une femme n'est pas en droit de porter plainte sans l'accord de son mari. Par ailleurs, la femme n'a pas vraiment son mot à dire quant à la procréation des enfants.
Néanmoins, durant ces années folles, la femme cherche à acquérir un début d'indépendance. Cela se traduit dans la mode de la jupe courte et de la coupe garçonne. Dans la classe moyenne, elles ne se marient plus dans la précipitation. Elles cherchent l'amour. Elles cherchent du travail, gagnent un salaire de misère. La prostitution étant légale, les femmes s'y adonnent. Notamment les jeunes femmes des classes populaires en manque d'argent.
L'immigration connait un essor sans précédent suite à la Première Guerre Mondiale. Le "rêve Américain" hante les esprits. Les arrivants à Ellis Island sont principalement Européens. On trouve des juifs fuyant l'antisémitisme, des Italiens, des Irlandais, des Allemands en majorité, quelques hispaniques ou chinois. Tous rêvent d'une vie meilleure, et la plupart font face à la désillusion. L'accueil n'est pas des plus chaleureux, les immigrés sont casés dans des quartiers selon leur provenance. Dans le tas, les noirs sont souvent les plus pauvres. Victimes de la ségrégation, très peu d'entre eux ont su se faire une place dans la classe moyenne. Néanmoins, les années 1920 devient le berceau de la Renaissance de Harlem. Le jazz résonne à chaque coin de rue.
|
|