Elevée parmi trois garçons, Abigail est la petite dernière. Son père est un homme politique assez influent, qui, pour des raisons x ou y, a quitté sa famille du jour au lendemain. Abigail souffrira quelque peu de cette absence fugace. En effet, sa mère retrouva l’amour en la présence d’un couturier peu connu mais habile de ses mains. Abigail se rapprocha vite de cet homme et en deviendra presque sa muse. La jeune demoiselle aimera qu’on lui porte autant d’attention et s’en confortera. En grandissant, elle se forgea un caractère bien aux antipodes de ce qu’elle aurait dû initialement devenir. Poussée par son beau-père, elle tente de se faire un nom auprès de photographes. Rapidement, elle devient la mannequin favorite du magazine Vogue et voit sa carrière s’envoler. Pourtant, quelques années plus tard, cette même carrière stagne et commence à lasser la jeune femme qui voudrait aller plus loin. Ayant un certain attrait pour la mode française, Abigail rêverait de rencontrer Jeanne Lanvin et de poser avec ses créations.
AVIS SUR LE JAZZ ET LES BARS CLANDESTINS ϟ Elle aime bien le jazz, sans plus. Cette musique commence à l'énerver quelque peu. Elle trouve qu'on en entend trop. Elle voudrait bien revenir à de la vieille musique, pourvue que celle-là disparaisse. En ce qui concerne les bars clandestins, elle sait qu'ils existent, mais n'en dit rien. Elle n'est pas vraiment pour mais comme elle n'a rien à leur reprocher, elle ne va pas les dénoncer.
AVIS SUR LA PROHIBITION ϟ Quelque chose de bien, enfin ! Ce n'est pas que ça l'arrange, mais les hommes souvent bourrés qui viennent lui coller une main aux fesses, non merci. L'interdiction de l'alcool n'est pas plus mal. Cependant, elle le sait, mais chaque loi peut être contournée. Elle attend donc patiemment que cela passe.

Né dans une famille d’ouvriers, Friegmund est fils unique. Il a néanmoins eu la chance de fréquenter une école assez réputée, grâce aux années de travail acharné de ses parents. Lorsqu’on lui demandait d’où venait son prénom atypique, il répondit que ça venait de la contraction de Friedrich Nietzsche et de Sigmund Freud, philosophes que ses parents adulaient. Petit, il était destiné à suivre la voie parentale. Pourtant, il découvrit le théâtre et envisagea l’espace d’un instant faire carrière dedans. Après plusieurs années passées sur les planches, Friegmund décida d’abandonner et de parcourir New-York à la recherche d’étoiles en devenir. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en Europe, Friegmund réussit à échapper à l’enrôlement forcé. Son père est envoyé au front et y décèdera des suites de graves blessures. Friegmund se reprochera la mort de son père et fera tout pour se racheter aux yeux de sa mère qui mourra en 1920 des suites d’un cancer du poumon. C’est cette même année qu’il rencontre Maria Warsikowska, sa future femme. Il l’épouse deux ans plus tard et ensemble, ils emménagent dans une petite maison de la banlieue New-Yorkaise.
AVIS SUR LE JAZZ ET LES BARS CLANDESTINS ϟ Il aime écouter du jazz tout en buvant un verre de whisky. Cela l'aide à se préparer pour ses missions de repérage. En ce qui concerne les bars, s'il n'existait pas, il se sentirait un peu malheureux car il ne pourrait plus tellement dénicher ses talents.
AVIS SUR LA PROHIBITION ϟ Il n'a pas vraiment d'avis sur la chose. Il n'est pas vraiment pour puisque c'est dans ces bars clandestins qu'il trouve certains de ses talents, mais il n'est pas vraiment contre car voir des personnes complètement torchées lors de ses soirées de "repérage", ça l'énerve passablement.