« Son père était un historien spécialisé dans la Grèce Antique. Philosophe à ses heures perdues, il a su lui inculquer une façon de penser qui lui permet de voir le monde et les autres autrement. Sa mère était une secrétaire dans un journal qui marchait alors bien. Quand il est né, le 31 juin 1889,il a bousculé leurs plans d'avenir.
Sa mère a quitté son travail pour luoi et tout reposait alors sur les épaules de son père. Enfant fragile dès la naissance, il demandait une surveillance constante. Il a failli mourir d'une maladie infantile mais grâce à la dextérité de son père auprès des médecins, il a pu survivre.
Pour les besoins de son travail ( son père ayant été sollicité par une université québécoise ), ils déménagèrent tous à Montréal, où Ruben passa la majeure partie de son enfance, apprenant ainsi les rudiments d'une langue complexe qu'est le français. Là-bas, on décela à sa mère la maladie d’Alzheimer, à un stade peu avancé, mais que l'on ne pouvait pas soigner.
« Il rencontra Mandy sur les bancs de l'Université de Colombia, à Manhattan. Elle était venue chercher son frère et lui, il était venu ravir son coeur. Quelques mois plus tard, il obtint bien plus; il obtint sa main et sa vie. Mais Mandy décéda quelques années plus tard, dans une fusillade.
Lynn et lui n'étaient pas faits pour être ensemble. Le destin en a décidé autrement. Ils se sont rencontrés au détour d'une rue, elle faisait sa prière à côté d'une poubelle et lui se promenait. Quelques mois plus tard, ils prièrent ensemble devant un autel.
« La vie est une belle garce. Par deux fois elle lui a ravie ses amours, par deux fois elle l'a démoli.
AVIS SUR LE JAZZ ET LES BARS CLANDESTINS ϟ Il ne pense pas que Socrate et Platon discutaient autour d'une coupe de nectar des diverses interprétations de la religion chez l'Homme. Il ne pense pas qu'ils s'imbibaient au point de se taper sur les cuisses et d'avoir les zygomatiques qui fassent mal. Par contre, il les voit bien écouter de la musique tout en philosophant. Pour résumer, il n'est pas pour les bars clandestins mais il aime suffisamment le jazz.
AVIS SUR LA PROHIBITION ϟ Pour lui, la prohibition n'est pas un mal, bien au contraire. Si tout le monde est sobre, on peut tous voir le monde d'une façon bien plus nette qu'en étant complètement imbibé. L'interdiction de vendre de l'alcool est bien, mais selon lui, cela ne pousserait-il pas aux vices ?

Warszawa, le 27 août 1893. Le russe résonne à tue-tête dans une petite maison de ce qui sera bien plus tard le Ghetto de Varsovie. Maria Olga Warsikowska naquit. Troisième enfant qui en comptera plus tard, elle fut dans un premier temps destinée à tenir l'épicerie familiale à la suite de ses parents. Elle fréquenta l'école pendant quelques années, trois ou quatre tout au plus. Lorsque l'armée allemande envahit Varsovie en 1915, elle fut contrainte de fuir vers la banlieue de Cracovie, à environ 300km de sa ville natale. Elle y découvre alors la religion chrétienne catholique et s'occupe pendant quelques temps d'un refuge animalier, recueillant en tout premier lieu des chats et des chiens. En 1919, elle décide de partir aux Etats-Unis où, disait-on, l'avenir était meilleur. Alors que son anglais était encore incertain, elle rencontra en 1920 Friegmund Wallace et un lien unique se créa entre eux. A force de rendez-vous galants dans des endroits fréquentés de la ville, ils finirent par s'avouer leur inclination. Maria progressa alors très rapidement en anglais et en contrepartie, elle enseigna le polonais à Friegmund et tenta de lui apprendre les rudiments du russe, chose à laquelle elle échoua. En 1923, un an après leur mariage, Maria tomba enceinte, mais fit une fausse couche qui la plongea dans une dépression. Elle trouve alors la force de surmonter cela grâce au soutien infaillible de son mari et à la religion catholique pour laquelle elle se dévoue entièrement.
AVIS SUR LE JAZZ ET LES BARS CLANDESTINS ϟ C'est un élément indispensable à la vie de Friegmund. Elle se base donc sur son avis, ne connaissant pas tellement encore la culture américaine. Elle sait que les bars clandestins sont indispensables pour le métier de son mari, donc elle se doit de les aimer. Concernant le jazz, son avis n'est pas prononcé sur la chose.
AVIS SUR LA PROHIBITION ϟ On a beau lui avoir expliqué, Maria ne sait toujours pas en quoi ça consiste réellement. Enfin si elle le sait, mais elle trouve cela absurde, et pense que c'est une manigance des allemands qui aimeraient prendre le pouvoir aussi en Amérique.

Le Docteur Moorehead est un médecin qui fait beaucoup parler de lui. En effet, il aime faire des expériences en espérant que la médecine fasse des découvertes toujours plus importantes dans l’espoir de soigner de plus en plus de patients. Certains le considèrent comme un fou furieux et d’autres comme un génie. Néanmoins, depuis quelques temps, on l’empêche de continuer les expériences en l’envoyant plutôt soigner des patients qui ont réellement besoin de soins. Cette passion et cette envie de découvrir des solutions aux maladies n’est pas un hasard. En effet, sa mère est morte d’une maladie … Mais aucuns médecins ne pouvaient expliquer cette mystérieuse maladie. Elle était morte et point à la ligne. Judson n’a jamais réussi à faire le deuil de cette disparition soudaine alors que son père était déjà en train de se remarier avec une nouvelle femme après quelques mois. Le jeune homme n’avait pu pardonner à son père d’être aussi indifférent face à la mort de sa mère. L’apparition d’une belle-mère dans la vie de Judson fut une horreur. Il était devenu cruel, méchant et odieux envers cette étrangère qui commençait à prendre place dans la maison de sa mère. Quelques mois plus tard, il allait voir un, puis deux enfants naître d’une union qu’il n’avait pas pu digérer. A dix-neuf ans, il partit loin, très loin de cette maison en voulant devenir médecin pour aider d’autres personnes qui seraient peut-être dans son cas. Aujourd’hui, il n’a jamais remis les pieds dans sa maison d’enfance. D’ailleurs, ce n’est pas prêt d’arriver. Il aime cette nouvelle vie car il sait qu’il aide les autres
AVIS SUR LE JAZZ ET LES BARS CLANDESTINS ϟ C'était un morceau de jazz qui passait dans le bar où il s'est installé, le jour où il a quitté sa famille. Il aime cette musique, sa nouveauté, sa liberté, mais s'il ne s'identifie pas à tous les mouvements qui la portent et bien qu'ils ne connaissent aucun musicien de jazz. Toutefois, parce que cette ambiance de liberté se retrouve dans chaque bar clandestin, il les apprécie, sans toutefois y passer son temps.
AVIS SUR LA PROHIBITION ϟ Après tout, c'est peut-être pour le mieux. Mais franchement, pouvoir avaler un whisky dans un bar après une dur journée de travail ne lui déplairait pas. Les autorités ont peut-être raison, mais c'est désagréable.