But the roses were only to drain my inspiration – Robert

Robert Louis Svensmann

« Se surpasser avant de trépasser. » - Christophe Chenebault

INVENTÉ POSTE-VACANT SCÉNARIO

ÂGE ϟ 45 ans
SURNOM ϟ Roby
DATE ET LIEU DE NAISSANCE ϟ 13 novembre 1879 à Oldenburg, en Allemagne
EMPLOI ET OCCUPATIONS ϟ Ecrivain
SITUATION FAMILIALE ET AMOUREUSE ϟ Mes parents sont tous deux décédés. Mes frères et soeurs ont coupé les ponts avec moi. Je suis célibataire et sans enfants.
FORCES ϟ Cultivé. A force de me retrouver seul, j'ai appris à trouver les livres intéressants, à aller au cinéma quand les films me plaisaient. Je lis la presse tous les jours. Quand un sujet me plaît énormément, je cherche à en savoir plus. En général, je retiens plutôt bien, j'ai une bonne mémoire.
FAIBLESSES ϟ Je suis défaitiste. Envers moi-même surtout. Quand je sais que mes pieds ne supportent plus mon poids, je me dis que le sol s'effondre sous moi et que je ne pourrais pas sortir du trou, alors qu'il suffit d'emprunter l'escalier dérobé qui se cache non-loin pour refaire surface.
PEURS LES PLUS SOMBRES ϟ J'ai peur des insectes et des chats, j'ai peur du regard des autres, j'ai peur de la mort
RÊVES POUR LE FUTUR ϟ Avoir quelqu'un qui m'aide à me sortir de ce foutoir dans lequel je baigne depuis mon enfance
SIGNES PARTICULIERS ϟ une cicatrice au bras droit, causée par un chat.
TRAITS DE CARACTÈRE ϟ défaitiste envers moi-même - incapable de me battre - solitaire - muet ( ne ressent pas le besoin de parler ) - plaintif - imaginatif - appliqué - cultivé - discret - minutieux
GROUPE ϟ Gospel

crédit

Shiya, Shiya & Tumblr

and all that jazz

« Le moment présent est la piste désignée à tout nouveau départ. » - Louis-Marie Parent

Le monsieur - ( accoudé au bar, un verre de whisky devant lui. Un cigare posé dans le cendrier à côté de son verre, il semble mélancolique, presque attristé Ah si vous saviez… Si vous saviez !
La dame – ( incommodée par la fumée du cigare de l’homme. Elle sirote un verre de rosé ) Savoir quoi ? Qu’y a-t-il donc de si intéressant ? Faites pas celui qui sait garder des secrets et dites-moi donc ce qui vous ronge !
Le monsieur – ( boit une gorgée de son verre, le repose et regarde la femme. Il soupire ) Vous souvenez-vous de cet écrivain ?
La dame – ( pose délicatement son verre, fixe l'homme qui avait mis son cigare entre ses lèvres et répond d'une voix calme. Plus tard, son ton sera entrecoupé et elle ouvrira de grands yeux ) L’homme solitaire ? Celui qui ne parlait pas, mais qui regardait beaucoup ? Oh, ne me dites pas qu’il est…
L'homme – ( il boit cul sec le reste de son verre avant de parler ) Non, que cela vous rassure. Mais ce que je vais vous dire va peut-être vous faire froid au dos, ma p’tite dame. Vous voulez une veste ?
La dame – ( un sentiment d'horreur la parcourt, mais tente de le dissimuler. Son impatience pointe aussi ) Je pense que je supporterais cela. Mais dites donc, je ne puis tenir en place !
Le monsieur – ( mal à l'aise ) Et bien… Disons qu’il a été vu… En compagnie de quelqu’un…
La dame – ( pousse une exclamation d'horreur. Totalement stupéfaite ) Oh mon dieu ! Comment cela est-il possible ?
Le monsieur – ( lointain ) Seul votre dieu peut le dire…

Je ne sais pas pourquoi, mais je ne dois pas vraiment m'aimer. A chaque fois, je suis trop gros ( ou trop maigre, cela dépend de si je suis dans mes bons jours ou non ). Et puis, comme en général, je ne suis pas souvent dans de bons jours, j'ai envie d'être pessimiste, défaitiste. Et voilà que si je fais ceci, cela va m'arriver. Et puis, si je le fais pas, bah ça arrivera quand même et je serais dans la merde. Si l'envie de faire un bras de fer avec moi te traverse l'esprit, sache que je gagnerais pas. Je n'ai pas la force de me battre ( et puis, je ne l'ai jamais vraiment fait non plus. Les seules fois où je me battais, c'était dans mon lit, lorsque je faisais des cauchemars. Robert 0 - Draps 1 ). Et puis, si je me battais contre mes frères, ils allaient systématiquement rapporter à Mère. Mais quand c'étaient eux qui me tapaient dessus, je devais me la fermer. Et Mère ne m'aurait pas écouté, de toute manière. C'est même pour ça que je suis devenu un solitaire. Vaut mieux être seul qu'en compagnie de gros lourdauds qui t'écrasent dès que l'occasion se présente. Enfin... A cause de ça, ils ont réussi à me repousser dans mes retranchements. Je suis solitaire, je ne parle pas beaucoup. Oh, pendant les repas de famille, lorsque Grand-Papa et Grand-Maman sont là, je réponds à leurs questions, mais mes idiots de frères et soeurs rigolent de moi. Alors, je me tais. Je me tais mais j'écoute, ce que eux, ils ignorent. Je sais des choses qu'ils n'oseraient jamais dire. Dans mes livres, lorsque je dépeins des personnages, j'utilise ces choses pour les faire souffrir ( chantage, tortures corporelles ? Qu'importe ! ). Et puis, je suis du genre plaintif aussi. Les gens en ont marre de m'entendre me lamenter. Ô lamentable vie ! Ô tristesse sans fin ! Quand cesseras-tu ? Mais hormis cela, je suis vraiment très imaginatif. Vous ne vous en doutez pas, mais chez moi, je cohabite avec plus d'une centaine de personnages, vis dans une dizaine de mondes différents... Je suis tellement imaginatif qu'à chaque fois, je m'applique minutieusement à créer des personnages différents que je ne sais jamais dans quel contexte ils pourraient aller. Les univers, j'en ai créé plein, mais combien verront le jour ? Enfin, toujours est-il que cette application et cette imagination me viennent de ma culture, qui découle directement de mes nombreuses lectures. D'autant plus que mon inspiration vient de mon observation du monde, des gens, et que cette observation, je l'ai grâce à ma discrétion. Une discrétion qui ne me quitte jamais. J'aime me faire oublier. Sauf quand je sens que mon coeur fait des cabrioles dans ma poitrine.

Ladies ans gentlemen, nous avons aujourd'hui le plaisir d'accueillir Robert Svensmann ! Bonjour et bienvenue sur la radio AT&T's, nous avons préparé quelques questions pour vous. Premièrement, tout le monde aimerait savoir ce que vous pensez des bars clandestins et du jazz, ne vous inquiétez pas, ça ne sortira pas d'ici ! « C'est toujours moins cher que dans les bars huppés. Et puis la musique est peut-être plus vivante, moins... Je sais pas. Et puis, on trouve peut-être plus de sentiments dans les pubs malfamés que dans les bars chics.» Oh, je vois... Ainsi, votre avis concernant la Prohibition ... « Je trouve ça stupide. Complètement stupide. Si j'ai envie de boire, on ne va pas me l'interdire. De toute façon, à force de nous plaquer des contraintes comme ça, c'est notre envie de vivre qu'ils brideront, la prochaine fois. » Oh ! Dans ce cas, buvez-vous de l'alcool ?« Ouais, quand je me rends vraiment compte que ma vie est vraiment trop misérable, que mes personnages ont l'air plus heureux que moi. Je vais jusqu'à me soûler. » Personne ne vous juge, ne vous inquiétez pas. Et, dites-nous, New York, en un mot, c'est quoi pour vous ? « Juste une ville parmi tant d'autres. Mais un endroit idéal pour placer des personnages de livres... » Comme je vous comprends ! Pourriez-vous donc nous donner votre point de vue sur l'époque que nous vivons ? « En un seul mot : merdique. On aurait mieux fait de rester à l'époque préhistorique, on n'aurait pas eu tous ces problèmes de guerre, d'alcool et compagnie... Mais je dois tout de même avouer que la musique est bonne, que les femmes sont déjà mieux "entretenues" qu'à l'époque de Cro-Magnon et compagnie... » Et bien, je vous remercie pour cette interview plus que constructive, je vous laisse passer dans la seconde salle pour un moment plus intime avec nos auditeurs.

Et maintenant, vous voici de l'autre côté du rideau mwahaha ! Parce qu'on adore les endives jambon, dis-nous de quelle couleur tu préfères tes chaussettes mon pote ! « Bordeau. Rouge. Les couleurs de mes chaussettes sont un peu passées, aussi. » Ohoho, c'est le Père Noël ! Et à part lui, c'est qui ton modèle sur Terre ? « Mon modèle, ce sont ces gens heureux, autour de moi. Ces gens pour qui la vie semblent si faciles, pour qui la vie est une partie de dés déjà gagnée. » Oui non mais c'est bon, on a compris que tu voulais des cadeaux. Ça ne te suffit pas déjà, tes tartines beurrées tous les matins ? Faut en plus que tu demandes autre chose ? Les jeunes, de nos jours. Bon, alors, parce que je suis vraiment généreux, tu préfères le théâtre, le cinéma, ou le cabaret ? « Le cinéma, c'est vraiment génial. C'est peut-être, selon moi, l'art qui se rapproche le plus de la littérature. Et puis, personnellement, je rigole plus au cinéma qu'au théâtre. En fait, je suis friand des films de Charlie Chaplin. Et les messages qu'il laisse transparaître me renvoie un tel élan de joie, comme s'il me disait que rien n'était perdu, que malgré la misère, on peut s'en sortir. Le cinéma c'est ça. C'est se sortir de la misère. » Ben oui, c'est pour t'offrir une place, rohlala. Bon, au monde je suis fixé. Et, dis-moi, où est ton lieu favori dans le monde entier ? « Je ne sais pas. Je n'ai pas voyagé depuis mon arrivée aux Etats-Unis... Et mes souvenirs d'enfance sont flous. Je vois juste un jardin fleuri. Très fleuri. Avec une petite rivière qui le traverse et une petite mare. » Ohh, charmant ! Donc tu dois aimer la patate douce ! Et, par pure curiosité malsaine, ton morceau préféré de nos Roaring Twenties ! « Je ne sais pas. Je ne vais pas demander à une chorale quel est le titre de la chanson qu'elle vient de chanter, non ? » Oooh, le grimpeeeur ! Et pour terminer cette magnifique et constructive entrevue, dis-nous, le plus important ... Tu aimes le fromage de chèvre ? « Tu me fais manger ça et je te fais manger de la cervelle de poulet » Merci à toi poto, n'hésite pas à revenir faire un tour par ici !

crédit fanpop

prénom ou pseudo

TON PSEUDO & TON PRÉNOM ϟ Alinoé & Adélaïde
TON ÂGE & SEXE ϟ 20 ans & féminin
DÉCOUVERTE DU FORUM & AVIS DESSUS ϟ Par Alexia D. qui joue je ne sais plus qui #sbaf# Sinon, le forum déchire !
PRÉSENCE DESSUS ϟ Hum... Je passe tous les jours, je tente de rp chaque semaine ( quand l'inspiration vient pas, je ne poste rien )
CONNAISSANCES ET AVIS SUR LES TWENTIES ϟ J'ai peu de connaissances si ce n'est que l'entre-deux guerres. Les années folles, l'implosion du jazz. L'ouverture de l'Europe sur les Etats-Unis (?). Mes connaissances sont quand même très limitées. Ceci dit, j'aime beaucoup cette période. :)
TA CHANSON DE JAZZ ϟ Hit the road Jack - Ray Charles
AVATAR ϟ Colin Firth *baaaaaaaaave*
LA TAILLE DE TON GROS ORTEIL ϟ Environ 4,5 cm. Si si, j'ai mesuré avec ma petite règle !
CODE DU RÈGLEMENT ϟ You can even marry Harry.
UN DERNIER MOT ϟ Hit the road Jack, And don't you come back no more no more no more no more

crédit gif : ignitetheliight ( anachronique, certes, mais j'avais trop envie de le mettre T_T )

Dernière édition par Robert L. Svensmann le Dim 18 Mar - 23:49, édité 14 fois

histoire

« Les livres peuvent se diviser en deux groupes : les livres du moment et les livres de toujours. » - John Ruskin

Toute la nuit, j’ai écrit. Je n’ai pas su m’arrêter, je n’ai pas su comment faire. Je suis bien trop stupide pour le faire, d’ailleurs. Il n’y a que moi pour m’enfermer bêtement dans cette folle ivresse, en oubliant de vivre. Je n’ai jamais été capable de vivre correctement. Je trouve d’ailleurs que ma vie est bien trop misérable pour que je daigne remuer le petit doigt et faire quelque chose de correct. La seule chose dont je suis capable, c’est de vivre par procuration. Par le biais de mes personnages s’entend. Je les fais parler, je les fais voir, je les fais aimer comme j’aurais voulu le faire. Ils sont ma vie, mon essence même. Imaginer un seul instant m’arrêter et le monde ne tournerait plus rond. Déjà que dans ma tête, tout est flou… Je suis seul, étrangement seul, quand bien même je suis entouré. J’entends ces voix autour de moi, mais elles sonnent à mes oreilles comme un étrange bourdonnement. Lorsque je les regarde s’esclaffer, leurs visages se déforment, leurs rires se transforment en railleries. Les distances se brouillent et je me retrouve encore plus loin d’elles. Je me bouche les oreilles, je hurle, je ne sais plus quoi faire. Je suis perdu, seul face à un miroir qui me renvoie la misère de ma propre vie. Et si c’était moi qui riais de ce que j’étais ? Et si c’était moi qui me moquais méchamment de ce que j’étais devenu, de ce que je deviendrais si je restais les bras ballants ? La seule issue possible était de m’échapper, de laisser l’encre couler, de laisser les petites touches de fer frapper la feuille jaunie, de me laisser emporter par le flot des émotions que je faisais ressentir à mes personnages.

J’étais sur mon vélo flambant neuf et je pédalais vivement dans l’herbe du jardin de la villa d’Oldenburg. Mère prenait le thé avec quelques Dames de la Société, comme elle se plaisait à les appeler. C’était mon premier vélo ; on me l’avait offert pour mon anniversaire. Je n’avais pas tardé à l’inaugurer. Je voulais sentir les effets du vent qui ébouriffaient mes cheveux, caressaient ma peau, me donnaient la chair de poule. Ingrid,Alfred, Ansgar, Anneliese et Josef en ont eu un aussi, à leurs sixième anniversaire mais ils ne s’en servent que pour les balades dominicales en famille. Alors, solitaire, je pédalais, encore et encore, jusqu’à atteindre ce stade, ce fameux stade, où je ressens une poussée d’adrénaline qui m’oblige à me surpasser. J’appelle plusieurs fois ma mère, de ma petite voix enjouée, et, lorsqu’elle daignait me regarder, je levais les mains et le vélo continuait de rouler. Pourtant, à un moment donné, cette adrénaline s’est transformée en peur, lorsque j’ai vu le tronc de l’arbre, au bord de la petite rivière, se rapprocher à une vitesse si fulgurante que je n’ai pas eu le temps de poser mes mains sur le frein. Je me souviens de la dureté du choc. Je me souviens de la tendresse de l’herbe sous mon corps. Je me souviens des mains de la servante et de sa voix qui cherchait à savoir si j’avais mal quelque part. J’étais sonné. Je me relevais doucement ; j’avais l’impression que mon cerveau avait décidé de se promener dans mon crâne. Je posais mes yeux sur Mère. Elle tenait dans l’une de ses mains la tasse qu’elle avait posée sur la table devant elle. Son autre main reposait sur ses cuisses. Elle me fixait sans rien dire. Même de loin, je distinguais de la fureur briller dans ses yeux. Quelques-unes de ses amies s’inquiétaient de mon état, d’autres me regardaient aussi stoïquement que Mère. J’aurais voulu qu’elle accoure vers moi, s’enquérir de mon état, mais rien de tout ça ne s’était produit. Je baissais honteusement le regard en ravalant les larmes qui montaient.
J’étais assis sur ce banc en pierres qui me gelait les fesses. La neige continuait de tomber à gros flocons. Je regardais mes frères et sœurs se faire une bataille. Mère et Père, assis à mes côtés, me poussaient à aller jouer avec eux. A chaque fois, je refusais. Au bout d’un moment, mon père obligea Ingrid à me prendre avec eux. Alors, je me levais d’un pas peu enjoué et me dirigeais vers mes autres frères et sœurs, tout en soupirant. Je n’aimais pas être obligé de devoir faire quelque chose, encore moins jouer avec tout le monde. Père sortit son appareil photo. Les photographies n’étaient pas de très bonne qualité mais il s’en fichait, lui. Il aimait immortaliser sa famille dans un élan de solidarité. Solidarité, mes fesses oui. On m’a obligé à les rejoindre, ce n’est pas comme si j’avais accepté de gaieté de cœur. Alors, Ansgar m’attrapa par l’épaule, qu’il massacra en passant, et esquissa un immense sourire. Moi, j’avais beau me forcer, je n’arrivais même pas à en avoir l’ombre sur mes lèvres.
Une pauvre valise au cuir craquelé. Quelques vêtements aux couleurs fanées. Quelques photos jetées pêle-mêle au milieu du fatras que représentaient mes vêtements, mes chaussures et les quelques bibelots que j’emportais avec moi. Je regardais le cadre photo au-dessus de mon lit. Dedans, un souvenir de mes parents. Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine lorsque je posais mon regard sur eux. Hormis le fait que Maman ne m’a pas toujours soutenu, je les ai aimé plus que je n’aurais pu. J’hésitais à mettre ce cadre dans ma valise, mais le temps pressait, je ne pouvais plus décider. J’entendais déjà les affrontements de la guerre au loin. Elle n’était pas commencée, mais cela ne saurait tarder. Je fuyais. J’étais un lâche. Deux de mes frères s’étaient engagés en tant que soldats et étaient partis, fusils sur l’épaule, donner un « coup de main ». Josef était alors dans les hauts rangs de l’administration de l’Allemagne. Il n’avait pas besoin de se mouiller. Mais moi, j’avais une sainte horreur de la guerre, bien que je ne l’aie jamais vécu. J’avais un très bon ami, qui était médecin à l’hôpital de la ville. Il m’avait falsifié un document pour que j’échappe à ce massacre. Il m’avait prétexté un cancer des os. Autrement dit, l’état de mon corps pouvait empirer d’un jour à l’autre et que sans traitement fiable, j’étais foutu. Or, ce traitement, il n’était développé qu’aux Etats-Unis ( ce qui était – bien entendu, faux. Mais les autorités n’ont jamais vérifié ces dires ). Alors, j’ai fait ma valise, rassemblant mes quelques biens les plus précieux. Au moment de partir, je décroche le cadre du mur et je l’emmène sous mon bras. Le train qui allait vers la France n’allait plus tarder à partir. Si je voulais avoir une chance de prendre le bateau sur la côte Ouest de la France, il fallait que je réussisse à l’avoir. Ce qui n’était pas une mince affaire étant donné que les soldats allemands sillonnaient encore les rues à la recherche de nouvelles recrues pour leurs armées.
Mère et Père sont malades. Dans une longue missive qu’Anneliese m’a envoyée, elle me racontait qu’ils avaient attrapé la grippe. Une grippe qui avait considérablement réduit leur état. Père n’était plus en mesure de lire son journal, tranquillement dans son fauteuil, face à la cheminée. Quant à Mère, elle avait arrêté ses réunions entre Dames. Elle n’avait plus la capacité de tenir debout. Anneliese m’insultait de lâche, de traitre. Que j’aurais dû rester avec eux pour les aider dans leur convalescence. Je voyais les lignes se brouiller, signe qu’elle avait pleuré. Je m’en voulais de lui faire du mal comme cela, mais je n’avais pas eu le choix, quoi que… J’aurais dû m’engager dans la guerre ; mais je me serais fait descendre comme un lapin. Alors, autant que je sois utile à l’étranger que dans mon propre pays. Et dans une autre lettre qu’elle m’envoya deux semaines plus tard, elle m’a appris leur décès. Que les funérailles se feront dans la plus stricte intimité, mais que ma place n’était pas désirée. Que Maman aurait voulu m’avoir auprès d’elle. Elle aurait voulu me parler. Mais de toute sa vie, les seuls mots qu’elle m’a adressé étaient « Tiens-toi bien à table », « Ne salis pas ton pantalon », « Va dire bonjour aux invités », « Comporte-toi comme mon fils ». Alors, toute la nuit, j’ai regardé le cadre que j’ai accroché au-dessus de mon bureau et qui me rappelle mon enfance éloignée et peu parfaite à mes yeux. Une enfance marquée au fer rouge dedans ma tête. Une enfance qui, malgré tout et avec du recul, me plaisait, bien que cela soit difficile à croire.

Me voilà réduit, maintenant, à écrire dans un petit appartement de New-York. Me voilà réduit, maintenant, à me lamenter sur mon passé qui me rattrape soudainement. Me voilà réduit, maintenant, à culpabiliser pour des choses dont je ne suis qu’à moitié responsable. Me voilà maintenant en Amérique. Mes frères et sœurs ne m’ont jamais pardonné. J’ai beau leur adresser des lettres, en retour, j’en reçois des acides, des missives pleines de venin, de poison, qui me glace les os, qui me ronge.

crédit © icon 1&2 : Mali Marie (lj), icon 3&4 : breakattiffany's (lj), gif : tumblr

No more no more no more no more excited

(achtung, chanson écrite en 1960, mais chanson magnifique alors ça passe crème But the roses were only to drain my inspiration – Robert 3586073573

)
Bref, sois le très bienvenu sur le forum - surtout avec Colin Firth, qui mérite en effet au moins trois comme ceci : bave

si ce n'est beaucoup plus, mais je voudrais pas t'agresser de bave dès le matin (a)-, n'hésite pas à te balader dans nos annexes pour tout bien savoir de la période, ou juste dans les rps pour bien saisir l'ambiance du coin

J'ai drôlement hâte d'en savoir plus sur le personnage, bon courage avec la fiche superman

BIENVENUUE sur ATJ ! bril

(Alexia IRL, pseudo ? Parce que nous n'en avons pas cinquante donc je pense voir de qui il s'agit. But the roses were only to drain my inspiration – Robert 1581665366

But the roses were only to drain my inspiration – Robert 1581665366

)
Bon courage pour ta fiche surtout et n'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit ! excited

Le pseudo, justement, je ne m'en souviens plus XD Elle me l'avait dit mais j'ai pas retenu :/

Merci en tout cas :)

Bienvenuuuuuuuuuuuue !

Alors, moi j'ai regardé "Le Discours d'un Roi" hier soir, j'ai adoré, donc je te vénère... But the roses were only to drain my inspiration – Robert 3586073573

Bonne chance pour ta fiche & donc bien évidemment.. Très bon choix d'avatar ! :D. Tellement sensas' *o*. en plus, il est pas commun ! Bref, j'arrête de parler xD.

Oh

J'étais trop en transe devant Colin Firth dans ce film, tellement il est juste génial dedans !

Mais c'est pas la première fois que je le joue. Il s'adapte à tellement pleins de personnages ><

Et merci :)

Bienvenue !

Invité

Welcome~

Invité

Est-ce qu'on a le droit de faire changer de bord notre personnage ? *PAN*
Bienvenue à toi !! excited

COLIIIIIIIN. *fangirling* Gabriel va t'attaquer aussi, je sens. Et Alexia c'est ma sœurette, Apollinariya il me semble. Bref, BIENVENUUUUE sur le forum, encore une fois excellent choix d'avatar et hâte de lire tout ça aha. Bon courage pour terminer.

COOOOOOOOOOOOOOOOLLIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN
omg

Bonjour, je vous aime.
But the roses were only to drain my inspiration – Robert Tumblr_lz57jiVxQE1rolchmo4_250

Trop adorable le gif ! bril

Oui c'est donc Apo' il me semble. (a)

Invité

MR FIRTH

Bienvenuuuuuuuuuuuuuuue !!!

Merci !

Oui ça doit être elle ! :)

Je vois que je ne suis pas la seule à ~~vouloirmetaper~~ aimer Colin Firth. *____* Ca fait plaisir tiens XD

Spoiler:

Voilà, j'arrête But the roses were only to drain my inspiration – Robert 3627544126

Personnellement, je te dirais de continuer hein *siffle*

Invité

Bienvenue ! bril

Invité

Ravie de voir que tu retiens mon pseudo dis donc mdr!

Alexia D. ou comment tu m'affiches trop pas roll

Bienvenue Adé' parmi nous, j'ai hâte de voir ton personnage, bref te voir validé quoi !

Je pourrais t'afficher plus, tu sais ? Comme donner ton nom de famille en entier, ton fb, ton numéro de téléphone, ton msn... Mais comme je suis juste une fille trop gentille ( hum hum ) je ne le ferais pas.

Mais sinon merci à tous, encore une fois !

Et Apo, c'pas de ma faute si t'as un prénom compliqué ! #sbaf#

Je n'ai qu'une chose à dire ;
Sérieusement, personnage touchant, construit, fiche parfaite, à la fois très littéraire avec des pointes d'humour ... Je te valide avec graaa[...]aand plaisir, et je pense avoir déjà une idée de lien.

Tu viens d'être validé(e), mais il te reste cependant des choses à faire ! En effet, il faut bien remplir ton profil, tous les champs ( ou le maximum ), et le gif. Ensuite, il est nécessaire d'ouvrir une fiche de lien dans cette catégorie afin de t'intégrer parfaitement au forum, cela te permettra d'avoir des liens avec les autres membres. Si jamais les codes ne sont pas ton fort, il y a des prédéfinis dans ce sujet. Il en va de même pour le sujet des topics. Il est conseillé de surveiller régulièrement les annonces, afin de suivre les intrigues et les animations et participer pleinement au forum. N'oublie pas également de participer au flood, on est là pour se faire plaisir et rencontre aha ! Sans oublier le rp, bien entendu. Allez, file donc danser le Charleston !

Invité

Mon Dieu Colin Firth bave

. Il est tellement raaaaare excited

Bienvenue, un peu à la bourre, on ne m'en veut pas ! (Comment ça on m'en veut ?) But the roses were only to drain my inspiration – Robert 2204776357

Yeah ! J'avais peur que mon histoire soit trop elliptique, "fin j'avais peur d'être peu précise quoi, en racontant peu de choses ! ^^'

Je file tout faire alors :)

Rose, ne t'inquiète pas, tu n'es pas en retard. ;)

» Are you in the mood ? - Robert
» Oh happy days ! - Robert

But the roses were only to drain my inspiration – Robert

But the roses were only to drain my inspiration – Robert

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