Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles.
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Sujet: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles. Mar 27 Déc - 10:03
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alice lena cavendish
tu sais bien ce qu'on dit au royaume des aveugles, les borgnes sont les rois.
INVENTÉ POSTE-VACANT SCÉNARIO
ÂGE ϟ vingt six ans. SURNOM ϟmademoiselle Lili. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ϟ un treize avril, dans une des rues de New York. EMPLOI ET OCCUPATIONS ϟ couturière & chapelière. SITUATION FAMILIALE ET AMOUREUSE ϟ mes parents rêvaient d'une belle et grande famille. Mes parents rêvaient de pouvoir subvenir aux besoins de tout leur jolie monde. J'étais l'ainée de cinq enfants : mes deux frères qu'on envoya a l'usine sur s'assurer deux bouches de moins a nourrir, et mes deux sœurs, a qui l'on proposa rapidement maris et foyers. Aujourd'hui, ma famille c'est seulement mon père qui ne comprend rien. Et moi qui baigne dans un monde qui est le mien. Celui du luxe, de l'abondance. Celui des masques et des sourires. Celui de Raymond. FORCES ϟ Optimisme, courage. Oui, tel est sa force, a la jolie Alice. FAIBLESSES ϟ Elle était celle a qui l'on pouvait tout faire croire, a qui ses frères laissaient entendre que les étoiles dans le ciels n'étaient autre que des centaines de paires d'yeux extra terrestre qui l'observaient, elle. Et elle y croyait. Aujourd'hui encore, la naiveté d'Alice lui laisse croire bien des choses. PEURS LES PLUS SOMBRES ϟDe finir sa vie comme elle a commencer, ou bien de ressembler a son père : a une épave vivant de rien, incapable de profiter des richesses de la vie.Retourner a une misère misérable. RÊVES POUR LE FUTUR ϟ Vivre heureuse. Oui, heureuse, et riche. Ou alors heureuse et amoureuse. Voir même les deux. On verra. SIGNES PARTICULIERS ϟSon corps a Alice, il est parsemé de grains de beauté. TRAITS DE CARACTÈRE ϟ Modeste - intelligente - sensible - optimiste - courageuse - vertueuse - charismatique sans vraiment le vouloir - naïve - rancunière - curieuse. GROUPE ϟ Blues.
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and all that jazz
citation ici, ptit kiwi
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« Je ne connais pas de pire dictature que celle de la communication comme on l'entend aujourd'hui. C'est comme ces putains de magazine qui pullulent par millier et nous apprennent que le must de la féminité c'est de ne pas se nourrir et ressembler à un sac d'os ambulant, que le rouge sera tendance l'été prochain. Ces putains de torchons dont les couvertures d'hommes singes aux parfaits abdominaux me rappellent fortement les campagnes de propagande nazie. Mais tout ça n'est pas grave, on y est habitués. L'intellectuel d'aujourd'hui dénonce l'impérialisme en bouffant un cheeseburger et crache sur la merde à la télévision alors qu'elle trône au milieu de son salon. La publicité est l'instigatrice d'un marché de bétail, mais elle permet tant de choses : ACHETER. La réalité c'est que les icônes qui font les rêves de la consommation sont les nouveaux "nègres" comme on disait autrefois. Pauvre bétail, qui par sa bêtise participe à l'horreur du monde. (Désolé Claudia, toi et tes soeurs êtes peut-être bonnes, mais vous n'incarnerez jamais la beauté.) Les agences regardent leurs dents, leurs cheveux, leur cul, avant de les maquer comme des putes. On va les chercher dans leur pauvre Russie, Estonie ou autres ruines d'un autre temps. À quinze ans elles quittent l'école par appât du dollar et à vingt-trois on les renvoie chez elles, dopées à la cocaïne, le coeur à genoux : c'est ça le viol, c'est ça la consommation. » Damien Saez.
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Gamine, elle rêvait de rencontrer un prince charmant, quand dans les histoires qu'on lui lisait, de l'épouser, de devenir une bonne épouse, et qu'il l'entraine loin de sa vie → Naïve, son père et ses frères lui ont toujours répétés que la plus belle vie dont elle pouvait rêver, c'était celle de femme au foyer. Elle y croyait → Elle ne sait pas lire, et pourtant, il lui arrive de faire croire a des hommes cultivés qu'elle comprend les mots imprimés sur le papier. il n'en est rien, pourtant, apprendre a lire fait partie de ses souhaits les plus chères → Enfant, elle a toujours été docile et discrète. A la mort de sa mère, elle a prit le rôle de femme a la maison, s’accommodant de la cuisine et du ménage malgré son jeune âge → Raymond, il lui permettait de s'évader, quand il est partit, elle s'est retrouvée seule. Ouais, ça lui a fait peur → Elle sourit souvent, leur parle peu → Manipulatrice, oui, elle l'est surement autant qu'elle peut charmer sans le vouloir → Elle ne comprend pas vraiment pourquoi les hommes la regarde de la sorte, mais en joue → Lorsqu'elle boit un peu trop d'alcool la petite Alice rit sans se contrôler → Elle s'est fait la promesse de ne plus retourner dans le monde duquel elle vient : la misère lui fait certainement un peu peur → Le monde du luxe, des bijoux et des jolies robe l'a d'abord effrayée, aujourd'hui, elle s'y sent chez elle, et prend de grand air pour ressembler a la femme élégante, envoutante qu'elle voulait être → Oui, au fond, elle reste l'enfant naïve, qui croit au prince charmant, sourit souvent, rêve de voyage → Le monde dans lequel elle vit est actuellement un jeu, une pièce de théâtre dans laquelle elle se débrouille plutôt bien.
Ladies ans gentlemen, nous avons aujourd'hui le plaisir d'accueillir Alice Cavendish ! Bonjour et bienvenue sur la radio AT&T's, nous avons préparé quelques questions pour vous. Premièrement, tout le monde aimerait savoir ce que vous pensez des bars clandestins et du jazz, ne vous inquiétez pas, ça ne sortira pas d'ici ! « Moi j'aime la musique. J'aime traverser les rues quand viens le soir, et entendre au détour d'un carrefour les notes qui s'entre-mêlent. C'est jolie, c'est agréable. Oui, sans rien y connaitre, j'aime cette musique sauvage et clandestine. Quand aux bars clandestins, et bien, j'aime m'y glisser quand il fait nuit, m'asseoir là où l'on ne me voit pas. Parce qu'elles sont belles, les silhouettes de ces femmes qui se déplacent avec élégance et sensualité. Oui, j'aime ce monde là. » Oh, je vois... Ainsi, votre avis concernant la Prohibition ... «Je ne peux la critique puisqu'elle sauva mon père en l’empêchant de sombrer dans l'alcoolisme. » Oh ! Dans ce cas, buvez-vous de l'alcool ?« Rarement. Je bois dans les soirées mondaines où l'on m'invite, trempe mes lèvres, mais je dois vous avouer qu'il la dépendance que peut créer ce délicieux nectar m'effraye parfois un peu.» Personne ne vous juge, ne vous inquiétez pas. Et, dites-nous, New York, en un mot, c'est quoi pour vous ?« Magique.» Comme je vous comprends ! Pourriez-vous donc nous donner votre point de vue sur l'époque que nous vivons ?« Et bien, a mon égard, c'est un époque bien plaisante. Elle m'amuse et je m'en amuse. Sans elle, je serais certainement encore l'enfant pauvre des quartiers malfamés de New-York, et il me plait de me dire que l'époque actuelle m'a permis de m'en échapper.» Et bien, je vous remercie pour cette interview plus que constructive, je vous laisse passer dans la seconde salle pour un moment plus intime avec nos auditeurs.
Et maintenant, vous voici de l'autre côté du rideau mwahaha ! Parce qu'on adore les endives jambon, dis-nous de quelle couleur tu préfères tes chaussettes mon pote ! « blanche » Ohoho, c'est le Père Noël ! Et à part lui, c'est qui ton modèle sur Terre ?« Raymond certainement, puisque j'en suis ici par sa faute, ou bien grâce a lui » Oui non mais c'est bon, on a compris que tu voulais des cadeaux. Ça ne te suffit pas déjà, tes tartines beurrées tous les matins ? Faut en plus que tu demandes autre chose ? Les jeunes, de nos jours. Bon, alors, parce que je suis vraiment généreux, tu préfères le théâtre, le cinéma, ou le cabaret ?« Les théâtre et ses belles histoires» Ben oui, c'est pour t'offrir une place, rohlala. Bon, au monde je suis fixé. Et, dis-moi, où est ton lieu favori dans le monde entier ?« Gamine, j'aurais dis chez moi. Cette baraque sans valeur qui nous abritait mes frères et moi. Mais aujourd'hui, je dirais Paris. j'ai jamais vu Paris hein. Mais ce qu'on en raconte semble tellement beau, tellement féérique. A des années lumières de mon chez moi d'avant. » Ohh, charmant ! Donc tu dois aimer la patate douce ! Et, par pure curiosité malsaine, ton morceau préféré de nos Roaring Twenties ! « et bien mmh, je l'ignorei » Oooh, le grimpeeeur ! Et pour terminer cette magnifique et constructive entrevue, dis-nous, le plus important ... Tu aimes le fromage de chèvre ?«La vérité ? Pas vraiment non.i » Merci à toi poto, n'hésite pas à revenir faire un tour par ici !
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v.
TON PSEUDO & TON PRÉNOM ϟ V. TON ÂGE & SEXE ϟ vingt ans & mademoiselle DÉCOUVERTE DU FORUM & AVIS DESSUS ϟsur PRD & original, il a l'air carrément chouette ! PRÉSENCE DESSUS ϟje peux passer tous les jours, après pour ce qui est de poster, ça dépend de mon emploi du temps. CONNAISSANCES ET AVIS SUR LES TWENTIES ϟ Connaissances, je dirais presque aucune, pourtant, c'est une époque qui me plait, et pourtant, je dois avouer que je ne me suis jamais vraiment renseignée. Pourtant, j'aime l'ambiance, les musiques, les codes. C'est bien sympatique comme époque (a) TA CHANSON DE L'ÉPOQUE FAVORITE ϟChanson, je sais pas, mais il me semble que c'est l'époque d'Amstrong, et Amstrong messieurs-dames, c'est d'la bombe atomique ! AVATAR ϟ Sasha Pivovarora LA TAILLE DE TON GROS ORTEIL ϟ Y a le droit au coup de téléphone a un ami ? CODE DU RÈGLEMENT ϟ [code validé par Rayski] UN DERNIER MOT ϟ
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Dernière édition par alice l. cavendish le Mar 27 Déc - 21:04, édité 16 fois
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Sujet: Re: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles. Mar 27 Déc - 10:04
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histoire
sous titre ici, ptite banane
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« Papa ? Papa ?! » Je cours. Je cours, ma petite sœur dans mes bras que maman dit trop frêle. Elle dit des bêtises, ils sont très bien mes bras. Papa, je ne sais pas où il est. Papa, c’est l’homme qui hurle a longueur de journée que sa vie n’est qu’un échec, que sa femme n’est qu’une trainée, que ses enfants sont bons a rien. Margueritte, ma petite sœur tu vois, elle pleure. Elle pleure souvent en ce moment. Alors je descends les marches en manquant de trébucher. La maison de papa et maman, elle ne ressemble plus a grand-chose, elle tombe en ruine même que maman elle dit. Les volets ne tiennent plus aux fenêtres, et on est obligé de fixer des serviettes aux fenêtres pour empêcher le soleil de passer. Ca fait rentrer le froid parfois la nuit. Et puis, y a les voitures qui passent sous la fenêtre de la cuisine, elles font bien trop de bruit. Ouais, c’est embêtant. Alors les marches, elles grincent quand je marche dessus, et la porte que je pousse pour pénétrer dans la chambre de mes parents, elle pousse un cri douloureux. Comme si je lui faisais mal, la pauvre. Le bébé, il pleurs, là dans ses linges. Je le connais pas. Le médecin, il tourne son regard et le pose sur moi, Alice, la gamine aux longs cheveux blonds qui vient de faire irruption, là dans la pièce. Margueritte elle se tait. Enfin. « Papa ? » L’homme dont la pilosité couvre le visage il me tourne le dos. Sur le plancher, y a la lampe brisée, celle qui quelques minutes plus a fait un bruit très fort, un bruit qu’a réveillé ma petite sœur, un bruit qui faisait un peu peur puisqu’il était mêlé a la voix de mon père, de mon papa. Ouais. Le médecin, il s’approche de moi, s’empare de ma petite sœur et puis sourit. Il est gentil. Maman elle dit que c’est un brave homme. Alors mon père, il se retourne. Ses yeux ils sont rouges, vachement trop rouge. Il me fait un peu peur, parfois. Comme quand il est tout seul dans la cuisine, et qu’il hurle tout seul, pour rien. Ca arrive parfois. Souvent. Alors il se retourne, s’approche de moi. Je ne sais pas trop bien si il a pleuré ou quoi. Le médecin, ma sœur entre ses bras, il recule. Moi je ne bouge pas. Peut être que j’aurais dû. Peut être oui. La main de papa, elle s’abat sur ma joue. Ca fait mal. Oui, j’aurais dû reculer ce jour là. « Sale petite trainée ! T’es comme ta mère, une bonne a rien ! Appelle ton oncle pour qu’il vienne récupérer le corps de ta mère, moi j’en ai rien a foutre. Je sors, fais a bouffer aux gamins ! » Derrière lui la porte elle claque. Sur mes joues, y a des larmes qui glissent, je le sens bien tu sais. Ca lui arrive souvent a mon père. Ca. Alors ce jour là, avec mes frères et sœurs, j’allais a la cabine téléphonique au coin de la rue pour appeler un homme que je n’avais jamais vu, censé venir récupérer le corps de ma mère morte en couche. Ce jour là, je coiffais les cheveux blonds de ma mère, et lui murmurant combien elle était belle, malgré sa peau trop froide, trop pâle. Ce soir là, ma mère est morte, et mon père rentra ivre. Pour oublier qu’il disait.
Assise sur la moquette de l’unique chambre de la maison, qui depuis la mort de ma mère sert de chambre commune pour mes frères et moi, j’étale sur le sol les boutons et morceaux de tissus que j’ai réussis a récupérer dans la journée. Les boutons, ils viennent de chez la couturière. Elle me les a donnés en échange de quoi je suis allée faire ses courses chez la dame de l’épicerie, celle qui rit trop fort. Le tissu, je l’ai trouvé dans un carton, devant la maison d’un couple qui déménageait. Y avait tout un tas de meuble sur le trottoir. Et puis du tissu. Alors voilà, de sous mon matelas, je sors la petite boite où je cache mes aiguilles. C’est pour Margueritte, je lui ai promis un beau chapeau, parce qu’elle dit que ça fait grande dame. Margueritte, c’est ce dont elle rêve, de devenir une grande dame. Je le sais, qu’elle fume en cachette avant de rentrer a la maison. Je le sais, qu’elle trouve que ça fait élégant, que ça fait bien. Moi, je ne trouve pas. Je trouve qu’une femme devrait vouloir rester femme, trouver un bon mari, lui faire des enfants. Oui. Moi, c’est ce que je ferais, plus tard. J’épouserais un avocat ou un médecin. Et de temps en temps tu vois, je ferais des chapeaux, de beau chapeaux que je vendrais a des femmes aux foyers désireuses de se sentir belles. Alors c’est Paul, qu’ouvre la porte. Paul, c’est le dernier, mon petit frère. Paul, c’est le seul de mes frères qui n’est pas encore en âge d’aller a l’usine pour rapporter de l’argent. Les autres, ils bossent là bas. Papa dit que c’est leur devoir en tant qu’hommes. Ramener de l’argent a la maison pour nourrir les incompétentes que nous sommes, mes sœurs et moi. Alors Paul, il s’assoit en face de moi et sourit. « J’ai trouvé un livre chez les Smith, je me suis dis que ça te ferais plaisir. » Alors je souris. Oui Paul, ça me fait plaisir. « Oh et puis y avait ça sur la porte de la maison, je ne sais pas trop bien ce que c’est, mais c’est pour toi je crois. » D’abord il me tend le livre, et puis la lettre. Y a pas grand-chose d’écrit dessus. Mais je ne comprends pas. « Tu me la lis ? » Il l’attrape, la déplie. « « J'espère que tu trouveras ton bonheur, occupe-toi bien de tes frères et sœurs, je t'embrasse » Je sais pas de qui c’est, c’est pas signé. » Moi je sais. Je sais parce que le seul qui sait, c’est lui. Les boutons, ils tombent sur la moquette. Vas y Raymond, embrasse-moi. Embrasse-moi, toi, espèce de lâche. T’aurais pu devenir le mari qui m’aurait emmené loin d’ici Raymond, t’aurais pu être cet homme-là. Pauvre lâche. Idiot.
« Vous attendez quelqu’un mademoiselle ? » La pluie cesse de tomber. Par-dessus ma tête, un homme glisse un grand parapluie noir. Il sourit. Là sur le trottoir en face du mien, j’ignore qui j’attends. Ca fait déjà plusieurs mois qu’il est partit, pourtant, le soir en rentrant du marché, je continue de m’arrêter ici, devant sa maison, persuadé qu’il va sortir et me prendre dans ses bras. Persuadée qu’il va apparaitre pour s’excuser de la vie qu’il m’a laissé. Je suis jeune, femme au foyer. J’assume mes frères et sœurs. Pire, j’accumule les dettes de mon père qui penche vers l’alcoolisme, promettant de rembourser alors qu’au fond, je le sais, que le travail de mes frères a l’usine, il ne remboursera pas l’argent perdu au jeu. Mon père ne ressemble plus a grand-chose. Un vieil homme qui hurle, menace de me corriger parfois, mais qui n’en a jamais la force. L’homme au parapluie, il porte un joli costume, de ceux qu’on ne voit pas par ici. Il sourit, et tend sa main vers moi. Ce qu’il veut que j’en fasse de sa main, je l’ignore, je recule même, abandonnant sa maison a lui. « Je suis désolé, je ne me suis même pas présenté. Mon nom est Arthur, Arthur De la Cour. Comme vous pouvez le constater, je suis français, et mon accent laisse fortement a désirer. » A mon tour, je souris. Cet homme a effectivement dans son intonation des notes que je ne connais pas. Arthur De la Cour. Et bien mon prince, il semblerait que vous vous soyez égaré. Ici, c’est chez les pauvres gens, chez les miséreux. Et puis, mon sourire disparait peu a peu. Mon père m’a fait promettre de rentrer tôt, de ne pas parler aux inconnus. Il m’a dit qu’il me ferrait épouser un type bien, un homme qui travail a l’usine. Son second mariage a cet homme là. Alors je m’écarte de parapluie, et a nouveau, l’eau froide vient s’abattre sur mes cheveux. L’homme se met a rire. Si ça ne tenait qu’a moi, je partirais. La maison n’est pas loin, je m’y enfermerais. « Voyons, je ne vais pas vous faire de mal. Mon chauffeur est censé venir me chercher, et il semblerait que je me sois égaré. Accepteriez vous de partager un peu de temps en ma compagnie le temps de l’attendre ? » Il est charmant, et dans sa façon de parler, y a comme de la musique, c’est agréable. Ce soir là, malgré l’appréhension, je partageais quelques instants en compagnie d’Arthur, un homme drôle et cultivé. Un homme qui me compta Paris, le voyage en bateau, les affaires. Ce soir là, je rentrais tard et mon père s’éffondra avant même d’avoir posé la main sur moi. Le lendemain matin, immobile devant chez Raymond, l’homme au costume noir m’attendait a nouveau, un parapluie a la main. « J’ai pensé qu’a l’avenir, cela pourrait vous être utile, pour attendre quelqu’un. »
Arthur fut le premier a m’offrir des cadeaux. Il était charmant, et pendant un temps, il vint tous les matins me chercher devant chez moi. Emmitouflée dans de jolies manteaux qu’il m’offrait, il me fit pénétrer dans son monde, entrer dans des soirées privées, où les femmes rivalisaient de splendeurs. Elles étaient belles, bien coiffées et bien habillées. Pourtant, au bras de ce français aux bonnes manières, c’est moi qu’on regardait. Moi qui marchais tant bien que mal sur talons haut, moi qui m’efforçais de garder un langage correct pour converser avec ces gens là. Ils m’étaient totalement étrangers, mais leurs manières me plaisaient. Ils dégageaient une telle confiance en eux qu’il était difficile d’y résister. Tout comme Arthur. L’espace d’un instant, après quelques mois de relation partagée, je crue même en être tombée amoureuse. Je vivais a présent chez lui, dans un petit appartement enveloppé de lumière, dans lequel il était bon de vivre. Loin de ma famille. Oui, je pensais qu’il était l’homme qu’il me fallait, au point que lorsqu’il demanda ma main, je cru bon de dire oui. Oui, c’était il y a quelques temps déjà. J’aurais pu devenir une grande dame. Oublier la vie d’avant. Laisser tomber le garçon de ma jeunesse, ce Raymond sans valeurs qui c’était enfuit comme un voleur. Ce garçon là. Pourtant, un soir, alors que je me promenais dans les rues de New-York, parée d’une somptueuse robe offerte par mon futur époux, je surprenais la conversation de deux ivrognes qui se plaignaient de s’être fait plumer au poker. Un certain Raymond leur aurait volé tout leur argent. Tout un tas d’insultes suivaient. Raymond. Mon Raymond.
Aujourd’hui, Arthur a certainement rejoint la France, je n’ouvre plus ses lettres, je n’en vois pas l’intérêt. Aujourd’hui, j’ignore où se trouve Raymond, et tente de me persuader qu’au fond, ma vie ne tourne pas autour de lui, que je ne suis pas femme a vouer ma vie a un homme. Non, ma vie, je la voue a tout un tas d’hommes, tous plus riches les uns que les autres. Je ne partage ni leurs nuits, ni leurs vies. Seulement des soirées au cours desquelles je m’agrippe a leurs bras, laissant croire au reste des invités que ses hommes influents ont réussis a captiver et séduire une jeune femme de mon âge. Ils se pavanent tels des paons. J’aime ça. J’aime les cadeaux qu’ils me font, les présents qu’ils m’offrent. Je ne supporte pas leurs mains qui glissent contre ma cuisse, persuadée que le mensonge devient la vérité, que oui, je suis folle amoureuse de ces hommes n’ayant d’autres valeurs que l’argent. Pourtant, ces hommes sont ma garantie de rester ici, parmi les gens de la haute société. Ces hommes sont mon permis pour un jour, qui sait, croiser la route de Raymond, de ce gamin qui plus tôt dans sa vie habitait la maison en face de la mienne. Aujourd’hui, je suis une princesse. Une de ces femmes a qui l’on invente une vie. Fille d’ambassadeur, princesse venue d’un pays lointain. Je suis tout ou rien. C’est toi qui décide des règles du jeu.
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Sujet: Re: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles. Mar 27 Déc - 16:25
Faux, Raymond veut pas la voir
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Sujet: Re: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles. Mar 27 Déc - 16:41
Ouais, mais ouais ouais. POURQUOI TU FAIS TON EXCITE ALORS MON CHAT (les chats ont sept vies, Raymond en a de muttiples... DONC RAYMOND EST UN PUTAING DE CHAT. Je vais te le buzzer son secret t'vas voir)
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Sujet: Re: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles. Mar 27 Déc - 17:03
Bienvenue ici, beautiful Avatar (:
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Sujet: Re: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles. Mar 27 Déc - 18:04
Raymond Adamski a écrit:
Faux, Raymond veut pas la voir
mais faux, totalement faux même, t'es obligé d'avoir envie de me voir voyons merci a tous pour votre acceuil
Raymond Adamski
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Sujet: Re: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles. Mar 27 Déc - 18:28
Je suis parti parce que je t'aimais pas, bim. (non c'est pas vrai )
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Sujet: Re: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles. Mar 27 Déc - 18:31
Okey, la guerre est déclarée
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Sujet: Re: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles. Mar 27 Déc - 18:31
Bienvenue ma belle
Raymond Adamski
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Sujet: Re: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles. Mar 27 Déc - 18:32
Tu peux pas déclarer la guerre, tu m'aimes edit : eh même que je suis ton modèle sur la terre, tu l'as dit tu l'as dit *.*
au fait, je valide ton code
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Sujet: Re: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles. Mar 27 Déc - 18:47
Ah ah, mais c'est pour mieux te berner mon enfant merci
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Sujet: Re: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles. Mar 27 Déc - 21:39
Les doubles-post, c'est le mal, pourtant je me permet parce que voilà, je pense que ma fiche est finit, mais je ne suis absolument pas sûre de moi. Du coup, Raymond d'amour a qui je ne fais bien entendu plus la guerre, serait il possible d'avoir ton avis, savoir si je suis restée dans ton idée d'Alice, ou si je suis complétement partie... ailleurs ? (a)
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Sujet: Re: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles. Mar 27 Déc - 22:04
BIENVENUUUE. Excellent choix de scénario, je lirais ta fiche dès que j'aurais du temps pour moi. Et puis, Sasha quoi. Je laisse Tatie Raymonde s'occuper de toi.
Raymond Adamski
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Sujet: Re: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles. Mer 28 Déc - 10:32
Amore
J'ai survolé et ça m'a l'air bien, mais je dois y aller là tout de suite maintenant unfortunatly donc je lirai tout ça en fin d'après-midi, bravo de la rapidité en tous les cas See ya
Raymond Adamski
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Sujet: Re: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles. Mer 28 Déc - 17:00
ALORS ALORS
J'aime énormément de choses. Ta manière d'écrire m'a surprise au début, à la fois entre un style oral et un style parlé. Et finalement, je trouve que ça colle tellement à la simplicité d'Alice que je suis sous le charme J'aime aussi cette idée que tu as eu de lui donner envie d'apprendre à lire, c'est tellement parfaitement dans l'époque, dans sa condition et tout à la fois dans son caractère indépendant et vaguement féministe sur les bords. J'aime le portrait de son père, que je n'avais pas imaginé comme ça mais qui m'a délicieusement surpris. J'attendais une scène avec Raymond, mais peut-être n'as tu pas voulu te risquer à faire agir mon personnage, donc je comprends J'aime énormément la façon dont tu l'as décrite dans la classe aisée, j'avais peur de n'avoir pas été claire du tout sur le fait qu'elle aime appartenir à cette classe, mais qu'elle sait qu'elle n'y appartiendra jamais vraiment, et qu'au fond elle ne le veut pas. Elle est lucide, elle envie leur confort mais elle sait qu'ils ne sont pas heureux. "Elle s'est fait la promesse de ne plus retourner dans le monde duquel elle vient : la misère lui fait certainement un peu peur" => c'est un peu ça, oui elle a peur de son ancienne vie, mais elle ne se sent pas complètement à sa place dans la nouvelle hein, et elle retourne très souvent auprès de ses frères et soeurs hein (d'ailleurs, c'est par cette honnêteté de caractère et par son attachement à ses origines qu'elle est capable de rappeler Raymond, qui lui s'oublie complètement). Breeeeef, j'arrête de blablater, je crois que tu as bien compris tout ça et j'en sui ravi MON ALICE
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Sujet: Re: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles. Mer 28 Déc - 17:01
Tu viens d'être validé(e), mais il te reste cependant des choses à faire ! En effet, il faut bien remplir ton profil, tous les champs ( ou le maximum ), et le gif. Ensuite, il est nécessaire d'ouvrir une fiche de lien dans [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] catégorie afin de t'intégrer parfaitement au forum, cela te permettra d'avoir des liens avec les autres membres. Si jamais les codes ne sont pas ton fort, il y a des prédéfinis dans [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] sujet. Il en va de même pour le sujet des [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Il est conseillé de surveiller régulièrement les annonces, afin de suivre les intrigues et les animations et participer pleinement au forum. N'oublie pas également de participer au flood, on est là pour se faire plaisir et rencontre aha ! Sans oublier le rp, bien entendu. Allez, file donc danser le Charleston !
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Sujet: Re: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles. Mer 28 Déc - 17:10
Oh c'est super Je suis contente que la Alice telle que je l'imaginais t'ait plu J'avais un peu peur de m'être laissé aller dans tout autre chose que ce que tu attendais, mais au final, si ça te plait, c'est le plus important
Raymond Adamski
☇ PRÉNOM : lucie
☇ STAR : Eddie Redmayne
☇ CRÉDIT : Ginger's Spleen
☇ MISSIVES : 1379
☇ ÂGE : à vue de nez, entre 25 et 28 ans.
☇ STATUT : relativement célibataire, et foncièrement menteur.
☇ JUKEBOX : Take The A Train - Duke Ellington
Sujet: Re: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles. Mer 28 Déc - 17:12
T'as même[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]dans ma fiche de liens, désormais Je suis très très content, tu me dis dès que tu es prête pour un rp atomique et le plus incroyable cadeau de Noël de Raymond
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Sujet: Re: Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles.
Alice au bout des rêves, j'irais bien avec toi, faire un tour aux merveilles.