| Sujet: Archibald & Alice ~ Who are You... Dim 5 Fév - 11:45 | |
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titre du rp Bienvenue dans le merveilleux sujet de Alice R. Green-Strauss qui va avoir l'honneur d'avoir comme partenaire E. Archibald Kennedy. Actuellement ils font un sujet privé. N’est ce pas merveilleux ? L’histoire se déroule le 1er Février 1924 à 17 h 00 alors que la météo est enneigée A présent, il est temps de laisser la parole au créateur du sujet : Alice rencontre pour la première fois Archybald, alors qu'elle travaille, il lui pose de nombreuses questions. Sans savoir pourquoi elle se méfie de lui. Que désire-t-il réellement ?
crédit © Baylee & Hurricane
Dernière édition par Alice R. Green-Strauss le Dim 5 Fév - 13:45, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Archibald & Alice ~ Who are You... Dim 5 Fév - 13:44 | |
| WHO ARE YOU ? La journée semblait ne pas vouloir prendre fin. Je me sentais épuisée et les heures ne voulaient pas avancer. J’avais l’habitude d’accumuler deux emplois, mais pour la première fois depuis longtemps, mon corps me faisait défaut. J’avais qu’une seule envie, aller me coucher et dormir jusqu’à la fin de la semaine. Malheureusement, tout ceci n’était qu’un rêve. Une fois ma journée au Palace terminée, commencerait alors ma nuit de service au PDT. J’étais loin d’être couchée… Cette idée trop réaliste ne fit que me décourager davantage. Mon regarde se posa sur la grande horloge du hall d’entrée du Palace, qui indiquait 17 h 00. En silence, je m’approchais de l’immense porte de la salle de représentation, écoutant le son des applaudissements. La musique continuait de raisonner à la grande satisfaction du publique qui semblait tout particulièrement apprécier le spectacle auquel il assistait. Si le Palace était bien connu, c’était avant tout grâce à la qualité des représentations qui y étaient données. Ici, des Artistes, arrivés de partout dans le monde, se battaient pour avoir le droit de monter sur la Scène du Palace. La salle était splendide et le publique toujours au rendez-vous. Le genre d’endroit qui aurait fait rêver n’importe quel artiste rêvant de monter sur scène. Un endroit qui me faisait rêver moi. Oui, le soir, juste avant la fermeture, je regardais souvent la scène en m’imaginant y chanter un jour… Un jour qui n’arriverait probablement jamais, mais ce rêve me mettait du baume au cœur. Rêver n’avait pas de prix, et personne n’était en mesure de m’interdire de rêver.
Dans une heure, la présentation toucherait à sa fin. J’avais à la fois hâte de quitter le Palace, mais en même temps je redoutais la longue nuit qui m’attendait au PDT. Je retournais m’asseoir à l’accueil et fis un sourire à ma collègue qui s’occupait de vendre des places pour les représentations des jours à venir. C’était impressionnant de voir que les représentations de la fin de la semaine affichait déjà complet. Les gens semblaient avoir besoin de se changer les idées, de s’évader l’espace de quelques heures, ce qui faisant le bonheur du Palace. Malgré le froid et la neige, plusieurs personnes faisaient la queue en espérant pouvoir avoir des places, même si la représentation ne seraient que pour dans quelques semaines. Le sourire aux lèvres, je rejoignais ma collègue afin de l’aider à vendre les places. Un petit couple de personnes âgées m’acheta les deux derniers tickets encore disponibles pour la représentation du week end prochain. Le Palace affichait officiellement complet pour toutes les représentations programmées dans les prochains jours !
Mon regard se posa un instant dehors ou la neige continuait de tomber. C’était agréable de voir New York habillait d’un beau manteau blanc. Par endroit, la neige était piétinée, mais le décor était plein de charme, rappelant incontestablement la magie de Noël. Un homme au manteau noir entra finalement dans le hall du Palace. Il était recouvert d’une fine couche de flocons et quelque chose dans son allure générale lui donnait une prestance visible. Il me faisait penser à Gabriel, en un peu plus petit. Intriguée, mon regard ne le quitta pas jusqu’à ce qu’il relève la tête. Je fus frappée par son regard d’un bleu hivernale. Sans attendre davantage, je vins à sa rencontre pour l’accueillir.
- Bonsoir Monsieur, je suis désolée mais la représentation touche à sa fin et nous sommes complets pour les prochains jours.
Je préférais annoncer directement ce qu’il en était plutôt que d’y aller par quatre chemins. Certes, c’était direct, mais pas moins courtois pour autant. Peut être que ma fatigue générale me rendait moins patiente que d’habitude. Quoi qu’il en soit, nous n’avions plus de places. |
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