Sujet: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 12:57
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Frederick Gerald Jones
« Je sais mieux faire l'amitié que l'amour. »
INVENTÉ POSTE-VACANT SCÉNARIO
ÂGE ϟ 29 ans SURNOM ϟ Fred, Freddie. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ϟ 23 Avril 1895, à Belfast (Irlande). EMPLOI ET OCCUPATIONS ϟ Compositeur pour les films muets, pianiste de bar. SITUATION FAMILIALE ET AMOUREUSE ϟ Célibataire et sans enfants. FORCES ϟ Une volonté de fer, indomptable et impossible à faire plier, un désir de réussir qui peut le pousser dans ses derniers retranchements et lui faire déployer des ressources que lui-même ne s'attendait probablement pas à trouver en lui. Toutes les épreuves du monde peuvent bien lui tomber dessus, il s'en relèvera toujours, même si cela signifie ne vivre rien d'autre que l'Enfer. Tel le roseau, il plie mais ne se brise pas, pour le meilleur comme pour le pire. FAIBLESSES ϟ Sa solitude, dans laquelle il se complaît et que pourtant il honnit simultanément. C'est un solitaire qui n'a besoin de personne pour avancer, qui peut se débrouiller seul sans mal et dont le caractère déterminé vient à bout de tous les obstacles. Pourtant, être seul lui pèse souvent, mais la compagnie des autres lui est rarement agréable. C'est un paradoxe vivant. PEURS LES PLUS SOMBRES ϟ L'échec. Cette même volonté de fer qui lui a permis de devenir un musicien remarquable malgré sa surdité partielle est la source de ses peurs les plus enfouies. Il se sait être un homme, et par conséquent n'être pas parfait. Si son inexorable volonté, qui est tout ce qui lui reste, venait à le lâcher... Qui sait de quoi il serait capable. RÊVES POUR LE FUTUR ϟ Percer dans le monde de la musique, devenir concertiste, être à l'abri du besoin. Mener une vie paisible, en somme, chose qu'il n'a encore jamais connue. SIGNES PARTICULIERS ϟ Il souffre de surdité partielle. Pour résumer, on peut dire qu'il est malentendant. Pourtant à force d'entraînement il est devenu capable, comme Beethoven avant lui, de jouer de la musique -mais exclusivement du piano- et de composer. Il peut également lire sur les lèvres, et il entend s'il se trouve dans une pièce calme ou si l'on parle plus fort, mais les endroits bondés sont son pire cauchemar. Il en a développé une espèce d'agoraphobie. TRAITS DE CARACTÈRE ϟ Déterminé, anxieux, inflexible, paranoïaque, observateur, intelligent, psychologue, ambitieux, calme, réfléchi, humble, cultivé, intuitif, sombre, silencieux, inquiet, réservé, altruiste, tolérant, exigeant, responsable, honnête. GROUPE ϟ Blues
crédit Bazzart & Tumblr
and all that jazz
La Lune est là, la Lune est là mais le Soleil ne la voit pas...
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"- Il sera aussi insupportable que son père. - Insupportable, toi ? - Beaucoup de personnes me trouvent insupportables. - Plains-toi, on t’adore. - Et on me déteste. - C’est une des formes de l’amour." (Dialogue extrait d'Orphée, par Jean Cocteau).
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- Il est déterminé, voire même buté ; quand il a un objectif en tête il n'en démord pas, dusse-t-il y consacrer le restant de ses jours ! - Il est contestataire et déteste qu'on lui donne des ordres. Et comme la délicatesse n'est pas son point fort, il n'hésite pas à le faire savoir. - Il parle peu, mais utilise remarquablement bien son regard pour faire passer des messages. - Il a un sens aigu de la loyauté et de l'honneur. Il dit d'ailleurs souvent que d'Artagnan est son modèle. - Il parle souvent de manière un peu démodée, influencé justement par la lecture des vieux classiques. - Il est triste et mélancolique, mais sans pouvoir s'expliquer pourquoi. - Il ne s'intéresse à rien d'autre que la musique et les films pour lesquels il compose. - Il s'enferme dans sa bulle et ne laisse que peu de monde y pénétrer. - Il n'est pas bavard, mais c'est une tombe à secrets, et il est de bon conseil. - Il déteste avouer aux gens qu'il est presque sourd. - Il n'aime pas la compagnie des enfants, mais paradoxalement il les comprend à merveille. - Il danse très peu, mais très bien. - Il a coupé les ponts avec sa famille et déteste en parler. - C'est un alien.
Ladies ans gentlemen, nous avons aujourd'hui le plaisir d'accueillir Frederick Jones ! Bonjour et bienvenue sur la radio AT&T's, nous avons préparé quelques questions pour vous. Premièrement, tout le monde aimerait savoir ce que vous pensez des bars clandestins et du jazz, ne vous inquiétez pas, ça ne sortira pas d'ici ! « Je n'ai pas d'avis réellement tranché sur la question. Les bars clandestins font comme tous les autres bars : ils me proposent du travail et ils payent. Etant un boulimique de travail, je ne vais pas leur cracher dessus. Le jazz par contre c'est une autre histoire : un style complètement nouveau qui a éveillé ma curiosité et m'intéresse au plus haut point. Je cherche d'ailleurs à rencontrer des artistes de jazz pour en apprendre plus, donc avis aux amateurs... » Oh, je vois... Ainsi, votre avis concernant la Prohibition ... « Je suis tellement enfermé dans mon monde de musique que j'ai fini par complètement me déconnecter de la réalité. La prohibition, c'est à peine si je sais ce que c'est. Sans avis sur la question, donc. » Oh ! Dans ce cas, buvez-vous de l'alcool ?« Relativement peu, d'où mon désintérêt pour la question de la Prohibition, je suppose. » Personne ne vous juge, ne vous inquiétez pas. Et, dites-nous, New York, en un mot, c'est quoi pour vous ?« Une étape de plus. Je suis un itinérant, je n'ai jamais été fixé nulle part, même si j'ai déjà passé plusieurs années au même endroit, je ne me suis jamais senti définitivement "installé" nulle part. Peut-être que ça changera avec New York. » Comme je vous comprends ! Pourriez-vous donc nous donner votre point de vue sur l'époque que nous vivons ?« Vous surestimez mes capacités de réflexion. Je me fiche de la politique, je ne m'intéresse pas à l'histoire, je ne fais pas de comparaisons. Notre époque doit bien en valoir une autre. Avec ses avantages comme ses inconvénients. » Et bien, je vous remercie pour cette interview plus que constructive, je vous laisse passer dans la seconde salle pour un moment plus intime avec nos auditeurs.
Et maintenant, vous voici de l'autre côté du rideau mwahaha ! Parce qu'on adore les endives jambon, dis-nous de quelle couleur tu préfères tes chaussettes mon pote ! « ... Sans intérêt. » Ohoho, c'est le Père Noël ! Et à part lui, c'est qui ton modèle sur Terre ?« Vous vous attendez sûrement à ce que je donne le nom d'un musicien, mais je vais vous décevoir en répondant plutôt Richelieu. Cet homme politique français, ministre du roi Louis XIII, a réussi à dompter à la fois tout un peuple, toute la noblesse, et sa santé plus que déplorable pour finalement mieux gouverner que le Roi ! Un homme au destin pareil, ça force le respect. Nous avons en commun une volonté inébranlable, je pense donc à lui pour continuer tous les jours à ignorer ma surdité et surmonter tous les obstacles. » Oui non mais c'est bon, on a compris que tu voulais des cadeaux. Ça ne te suffit pas déjà, tes tartines beurrées tous les matins ? Faut en plus que tu demandes autre chose ? Les jeunes, de nos jours. Bon, alors, parce que je suis vraiment généreux, tu préfères le théâtre, le cinéma, ou le cabaret ?«Le cinéma probablement, puisque je travaille en quelque sorte dans cette industrie. Et puis avec les fils muets au moins, je n'ai pas besoin de tendre l'oreille pour comprendre les dialogues... Au théâtre ou au cabaret, c'est tout de suite plus difficile, même si j'aime aussi y aller. » Ben oui, c'est pour t'offrir une place, rohlala. Bon, au monde je suis fixé. Et, dis-moi, où est ton lieu favori dans le monde entier ?« Mon Irlande natale, définitivement. Je doute de pouvoir y retourner un jour, mais si l'occasion de présente, j'aimerais y passer mes dernières années. » Ohh, charmant ! Donc tu dois aimer la patate douce ! Et, par pure curiosité malsaine, ton morceau préféré de nos Roaring Twenties ! «Way Down Yonder in New Orleans, écrite en 1922 par Joe Turner Layton et Henry Creamer. Je ne l'ai entendue qu'une fois en allant voir le spectacle à Broadway il y a deux ans, mais tout de suite après j'ai réussi à me procurer les partitions, et je la rejoue sans cesse au piano. Les morceaux rapides et énergiques comme ceux-là contrastent avec ma personnalité, mais c'est un bonheur à jouer ! » Oooh, le grimpeeeur ! Et pour terminer cette magnifique et constructive entrevue, dis-nous, le plus important ... Tu aimes le fromage de chèvre ?« ... Sérieusement ? » Merci à toi poto, n'hésite pas à revenir faire un tour par ici !
crédit Bazzart
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Eliza
Prénom ou pseudo ϟ Eliza TON ÂGE & SEXE ϟ 18 ans, fille. DÉCOUVERTE DU FORUM & AVIS DESSUS ϟ PRD, avis très très très favorable ! PRÉSENCE DESSUS ϟ 5/7 minimum dès que les cours reprendront. CONNAISSANCES ET AVIS SUR LES TWENTIES ϟ Connaissances assez solides, surtout sur le cinéma et les comédies musicales, mais en dehors de ça... Mais c'est une période qui m'intéresse beaucoup et sur laquelle je vais avoir plaisir à me documenter pour le fofo ! TA CHANSON DE L'ÉPOQUE FAVORITE ϟ La même que mon Freddie AVATAR ϟ Jude Law LA TAILLE DE TON GROS ORTEIL ϟ Un peu plus de trois centimètres selon ma règle... *ZBAF* CODE DU RÈGLEMENT ϟ You can even marry harry. UN DERNIER MOT ϟ I'm done
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Dernière édition par Frederick G. Jones le Mar 3 Jan - 10:56, édité 12 fois
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 12:57
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histoire
Hello darkness, my old friend I've come to talk with you again
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C'est l'histoire d'un enfant terrible. Un enfant brutal, brutalisé, dur, fougueux, déchaîné, prisonnier, un gosse mal dans sa peau et pas vraiment mieux fichu dans sa tête. Mais on lui a toujours appris qu'il fallait faire avec ce qu'on avait, alors il a obéi, pour une fois. Depuis l'enfant a changé, a grandi, mais il est toujours un enfant. Un enfant torturé et jamais en paix, ni avec lui-même, ni avec les autres.
Frederick est né le 23 Avril 1895 à Belfast, en Irlande. Foutue mauvaise idée. Même si ça fait déjà un bout de temps que la Grande Famine est terminée, le pays en porte encore la marque comme gravée au fer rouge au coeur des terres et dans celui des hommes. Les hommes se battent pour avoir du travail ou conserver le leur, et les femmes font tout pour grappiller la moindre miette pour leurs gamins, même si les magasins et les champs produisent de nouveau en quantité plus ou moins suffisante... Chacun ne pense qu'à soi, et partout ce n'est que regards méfiants et rationnements en prévision d'une nouvelle catastrophe. Invivable pour ceux qui imaginaient une belle Irlande verdoyante, avec toutes ses légendes et ses contes remontant à la nuit des temps... Contes qui pourtant peupleront l'imagination du petit garçon qu'est Frederick à cette époque, car si ses parents sont trop occupés pour les lui raconter, son grand-père qui vit avec eux porte encore en lui l'amour de ce pays meurtri et saigné aux quatre veines, et il compte bien le transmette à son descendant. Entreprise réussie, puisqu'aujourd'hui encore, Fred est le seul de sa famille à savoir parler l'irlandais !
In restless dreams I walked alone Narrow streets of cobblestone 'Neath the halo of a street lamp I turned my collar to the cold and damp When my eyes were stabbed by the flash of a neon light That split the night And touched the sound of silence
Le triomphe est cependant de courte durée. La mort de son grand-père alors qu'il n'avait que six ans pousse Gerald, le père de Frederick, à mettre à exécution le projet qu'il avait monté depuis quelques années : émigrer en Allemagne pour se lancer dans le commerce du charbon, entreprise qui selon lui mettra la petite famille à l'abri du besoin. Arraché à son pays et ses souvenirs, Frederick est bien déboussolé en arrivant sur le continent... Ne parlant pas allemand, l'école ne lui réussit guère. Les premiers temps, on lui pardonne... Mais au bout de six mois, instituteurs comme parents s'étonnent que le garçon ouvre si peu la bouche et semble si peu concentré pendant les leçons. Les tentatives de discussion, les questions, les interrogatoires même, les engueulades, rien n'y fait, Frederick refuse d'expliquer pourquoi il est si renfermé, ne joue jamais avec ses petits camarades et ne parle pratiquement pas. Au début du XX° siècle, on ignore encore ce qu'est la psychanalyse, aussi personne ne se demande si l'enfant ne cache pas un problème grave, un mal-être profond, personne ne sait ni ne veut vraiment l'aider... Son père craque le premier, et dans un mouvement de colère, décrète que son fils est un imbécile. Mot terrible pour l'époque, où un imbécile était un terme pour désigner un attardé mental, un débile, un cas désespéré. Frederick serre les poings. C'est vrai qu'il ne comprend pas tout ce qu'on lui dit, mais ce n'est pas parce qu'il est idiot ! Sa mère fond en larmes sur le sofa, lui s'enfuit de la maison et erre pendant plusieurs heures dans le quartier de la Friedrich Strasse, se perdant dans le dédale des ruelles de ce quartier populaire. Il savait qu'il n'était pas idiot, bon sang ! Il n'était pas un imbécile ! C'est juste qu'il n'entendait pas... Ou presque pas. Jusque là seul son grand-père avait été mis dans la confidence, mais uniquement parce qu'il avait remarqué le handicap de son petit-fils. Frederick refuse de l'avouer à ses parents. Un handicap ou un autre, dans tous les cas il serait un fardeau pour son père qu'il déteste et sa mère qui l'indiffère, incapable de s'opposer à son mari pour défendre son enfant. Dès le début, Fred est seul, enfermé dans un monde ouaté dans lequel personne ne semble vouloir s'aventurer...
And in the naked light I saw Ten thousand people, maybe more People talking without speaking People hearing without listening People writing songs that voices never share And no one dared Disturb the sound of silence
Personne ? Presque. Si Gerald est un mauvais père, c'est en revanche un bon homme d'affaires, et son entreprise prospère rapidement. Son coup de génie ? Faire alliance avec l'une des plus grosses fortunes du charbon en Allemagne, un négociateur très prospère avec qui il noue bientôt des liens dépassant un peu le cadre des affaires pour s'orienter vers une amitié de celles qui unissent les familles importantes. Et ce négociateur a une fille... Rosemary. La première amie de Fred, et la seule de son enfance. Rosemary a trois ans de plus que lui, mais Frederick n'a jamais vraiment été un enfant comme les autres. A la fois trop mature et immature. Comme si un gosse et un adulte se battaient en permanence dans son esprit, vérité qui perdure encore aujourd'hui. Rosie n'est pas exactement comme les autres enfants non plus, il s'en rend vite compte. Elle, elle comprend qu'il y a un problème, et il est le premier étonné de lui faire confiance. Et surtout, de lui faire confiance au point de lui avouer qu'il est presque sourd au bout de trois mois de fréquentation... C'est en l'écoutant parler qu'il apprend à lire sur les lèvres, qu'il développe une espèce de langage intermédiaire à base de gestes et de paroles -ce qui restera leur mode de communication privilégié- et qu'au final il arrive à sortir de cette prison presque insonore qu'était jusque là son existence.
Même à l'école, c'est une révélation. Bien que toujours très silencieux, Fred semble bien mieux comprendre les leçons et ses notes remontent petit à petit. Il ne s'intéresse pas beaucoup aux études, mais c'est assez pour satisfaire ses parents suffisamment pour qu'ils lui fichent la paix. A l'intérieur, la révolte gronde. Maintenant qu'il est sorti de son monde de silence, Fred aspire à n'y jamais retourner, et quel moyen pour ça que de se noyer dans les sons, les percuter à grande vitesse, vivre au milieu d'eux en les forçant à entrer par la porte réfractaire de son tympan ? Le garçon s'engage dans la lutte à bras raccourcis : il fixe ses interlocuteurs avec une attention démesurée pour pouvoir lire sur leurs lèvres, reste attentif au moindre filet de voix qu'il peut saisir, se force à une concentration plus qu'intense pour augmenter ses capacités d'écoute, ferme parfois les yeux et essaye de n'écouter que son oreille de mauvaise qualité... Et ça marche. Petit à petit, les sons deviennent plus distincts, moins lointains, comme si ses tympans étaient des muscles qu'à force d'acharnement il réussissait à perfectionner. Quant à lire sur les lèvres, c'est maintenant devenu une seconde nature. Il est toujours malentendant, mais entre malentendant et presque sourd, il y a tout de même une énorme différence pour celui qui réussit à se rapprocher des sons... Pour Frederick, c'est la découverte d'un nouveau monde, et la promesse de nouvelles perspectives, d'un nouvel avenir.
"Fools", said I, "You do not know Silence like a cancer grows Hear my words that I might teach you Take my arms that I might reach you"
Mais ce n'est pas encore assez. Le déclic se produit lorsqu'il atteint l'âge de dix ans et que ses parents, toujours ignorants de l'handicap de leur fils, lui proposent de prendre des leçons de musique. Au début très réfractaire évidemment, il accepte pour ne pas risquer de se trahir. C'est ainsi qu'il fait la connaissance de la troisième personne, après son grand-père et Rosemary, qui devait marquer son combat contre le silence : son professeur de piano Dimitri Joyce. Moitié russe moitié anglais, le professeur s'était installé à Berlin car c'était un amoureux de l'Allemagne et de ses compositeurs. Fait étonnant, il était aveugle, et pourtant Fred se rendit vite compte qu'il avait affaire à un virtuose... Comme Dimitri s'aperçut très vite que son élève entendait mal. Ce fut alors un combat de tous les instants : Dimitri fut d'une incroyable sévérité envers son petit protégé, l'astreignant à une pratique assidue du piano et à de difficiles exercices d'écoute pour améliorer son oreille. L'histoire de ce petit garçon malentendant mais musicien faisait écho à sa propre histoire et à sa cécité, et il en fit une histoire personnelle. Pari lancé, pari tenu ! Se retrouvant dans la combativité de son professeur, Frederick lui obéit en tout point et joue sans relâche... Faisant des progrès aussi surprenants que fulgurants. Un talent naturel pour la musique, probablement, allié à un autre talent pour surmonter sa surdité en passant par la vue, le toucher, les vibrations des notes et des accords qu'il pouvait dès lors à la fois sentir et entendre, développant une perception de la musique tout à fait unique. Dimitri est certain d'avoir mis la main sur un petit prodige. Les parents Jones ne seront malheureusement pas de cet avis et refuseront le conseil du professeur d'envoyer Fred au conservatoire. Le gamin va devoir repousser de plusieurs années ses rêves de musique.
Il a onze ans lorsque Rosemary déménage. Plus qu'une amie, c'est un soutien, un pilier qui s'en va, qui s'effondre. Heureusement, le piano et Dimitri sont toujours là pour l'accompagner dans son combat quotidien contre le silence qui peut toujours menacer de revenir. Désormais élève au Gymnasium, l'équivalent du collège-lycée en Allemagne, il s'intéresse très peu à ses cours, passant toutes ses récréations dans la Muskiraum avec le professeur de musique de l'école qui s'est pris d'affection pour ce drôle de gamin plus silencieux qu'une pierre mais si doué pour la musique. A l'âge de quinze ans, c'est avec ce même professeur qu'il apprend à composer lui-même ses propres mélodies. Les années s'écoulent avec une lenteur pathologique, s'étirant sans fin alors que le jeune homme n'a qu'une envie : quitter le domicile familial et enfin faire ce qu'il veut sans avoir de compte à rendre à personne. Les conflits ne sont pas rares à la maison, voire même quotidiens, et Fred fugue à plusieurs reprises pour aller passer la nuit de bar en bar avec des ombres plus ou moins inconnues et, à l'occasion, jouer les pianistes bénévoles. Nuits hors du temps qui deviendront plus tard son nouveau monde...
A dix-neuf ans, il obtient enfin son Abitur de justesse. Ses qualités intellectuelles n'ont pas pu rattraper son désintérêt complet pour les études et c'est uniquement par prudence qu'il a fait l'effort de travailler juste assez pour le décrocher. Pratiquement mis à la porte d'une maison dans laquelle il ne se sent plus chez lui, il part vivre chez sa petite amie de l'époque, elle aussi en rebéllion avec ses parents mais avec les moyens de s'acheter un petit appartement. Pour participer aux frais de vie, Frederick décroche un job de serveur dans un pub irlandais le jour, commence sa carrière de pianiste nocturne dans des bars plus ou moins recommandés. Il est payé, c'est tout ce qu'il demande. Il tisse des liens avec les gens les moins fréquentables du coin, mais qui lui offrent de jouer dans des fêtes privés ou des clubs peu légaux. Vie nocturne, solitaire et mélancolique qui dure environ trois ans. Il évite d'avoir à partir au front en assumant pour la première fois sa surdité -à contrecoeur, mais son aversion pour la guerre est plus forte. A vingt-trois ans, en 1918, il rompt avec sa petite amie et quitte ce pays tombé à genoux pour prendre le premier bateau pour l'Angleterre. Il a besoin de partir, de changer d'air. Ce n'est qu'en arrivant à Londres qu'il apprend la mort de son père en 1916. Sa mère suivra quelques années plus tard, en 1919. Il ne les a jamais revus depuis qu'il est parti à l'âge de dix-neuf ans.
And the people bowed and prayed To the neon god they made And the sign flashed out its warning In the words that it was forming
Londres est une redécouverte. Le jeune homme peut enfin parler dans sa langue maternelle qui, il l'avoue, lui avait manqué, et il trouve même quelques communautés irlandaises où il peut reprendre sa pratique de la langue, même si il maîtrise moins l'irlandais que l'anglais ou l'allemand. Trouvant un petit deux-pièces du côté de Camden Town, il reprend sa vie nocturne de pianiste de bar et devient rapidement un musicien assez demandé à Soho, d'autant plus qu'il se décide à jouer ses propres compositions et non plus uniquement des reprises. On lui propose aussi de jouer de jour dans des restaurants plus chics, ainsi que dans des spectacles de music-hall. Enfin il peut vivre de sa musique, même si c'est de manière encore précaire ! Il n'a pas envie ni de gloire ni de fortune, juste de jouer et ne pas avoir à perdre de temps à autre chose. Dans tous les bars et les cafés, on connaît sa haute silhouette et son regard bleu à la fois dur et lointain, un peu douloureux, comme si l'enfant à l'intérieur de lui continuait de lutter contre un ennemi invisible. Pendant trois ans encore, il vit cette vie de bohème, passant d'un groupe d'artistes à un autre, d'un bar au suivant, parfois d'un lit à un autre aussi. Déconnecté du monde, de la réalité, comme il l'a au fond toujours été.
Durant toutes ces années et malgré plusieurs déménagements et un changement de pays, il n'a jamais cessé d'écrire à Rosemary qui vit désormais à New York. Il lui parle de ses progrès en musique et en écoute, ses conflits avec ses parents, sa vie indépendante, sa musique, ses bars, ses quelques histoires, ses errances, ses découvertes... Leur amitié et son amour de la musique sont les deux seuls éléments immuables de sa vie. A l'âge de vingt-six ans, il a envie de la retrouver, et elle-même le presse de venir à New-York où, dit-elle, les musiciens ont de bien meilleures perspectives d'avenir qu'en Europe où chaque pays est écrasé par ses dettes de guerre. Il attend encore un an, et enfin réussit à réunir assez d'économies et trouver une place sur un bateau d'émigration en direction de l'Amérique. Le Nouveau Monde... Un de plus sur son parcours chaotique. 1922, presque 1923. Frederick pose le pied sur Ellis Island, donne le nom de Rosemary comme référence et passe l'examen médical sans problème majeur. Il entend suffisamment bien et lit sur les lèvres avec une telle facilité que se faire passer pour un type "normal" n'est pas difficile. Il saute dans le premier bus et va s'installer avec Tino, un jeune homme de son âge rencontré sur le bateau, dans un petit appartement que le jeune porto-ricain a obtenu grâce à sa soeur déjà sur place. La vie nocturne reprend ses droits, mais New-York a quelque chose de spécial. Peut-être est-ce la vie clandestine -à cause de la Prohibition- ou l'atmosphère folle qui se dégage des cabarets, ou feutrée des bars clandestins, en tout cas Fred se sent à la fois chez lui et sur une autre planète. Sensation enivrante qui comble les désirs de découverte de cet enfant agité qui ne tient jamais en place. Boulimique de travail et ayant peu besoin de sommeil, il cumule les boulots et les représentations sans compter. La chance de sa vie se présente lorsqu'un producteur de cinéma l'entend jouer dans un restaurant un soir, une de ses compositions, et lui propose de composer quelque chose pour un film... Fred n'arrêtera jamais de composer pour cette boîte de production, devenant en plus de pianiste professionnel compositeur de cinéma. L'avenir s'annonce plus glorieux qu'à Berlin ou à Londres.
Deux ans plus tard, en 1924, Fred a quitté l'appartement de Tino (avec qui il est cependant toujours ami) et vit seul dans un appartement que ses cachets de compositeur pour le cinéma lui ont permis d'acheter. Sa carrière est encore précaire, mais il compte bien la faire décoller. Quant aux bars, cabarets, clubs et restaurants dans lesquels il joue toujours, il ne pourrait pas s'en passer. Car après tout, qu'est-ce qu'un pianiste sans son public...?
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 13:00
bienvenuuuuuuuuuuue ô DIEU VIVANT
je rêve d'un lien solide , j'ai jamais eu de chance avec les personnages avec Jude en avatar. XD Son métier passionne Rose *o* ; un lien est obligatoire *s'impose* *sbafffffffffff*
E. Gabriel Johnson
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 13:04
J'AI TROUVE LE PIANISTE DU PLEASE DON'T TELL enfin, si t'acceptes que je t'embauche
Bref, Bienvenue! Bonne chance pour ta fiche, moi je t'aime déjà (c'est pas objectif du tout, parce que j'adooooore l'accent irlandais )
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 13:10
ohh *-* et si tu acceptes ce lien, ça nous ouvre des portes pour le nôtre XDDDDDDDDDD
Invité
Invité
Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 13:12
Rosemary : J'espère surtout que je pourrais garder Jude, apparemment un membre le voulait pour un scénar Serais-je maudite par hasard ? Enfin, un lien AVEC PLAISIIIIIIIIIIIIR, je propose qu'on commence déjà à y réfléchir *ZBAF* (ben quoi, ça motive pour finir ma fiche ça ! *re-ZBAF*)
Gabriel : OUAAAAAAAAAAH j'ai même un job UN PEU QUE JE VEUX MON N'VEU ! Je sens qu'on va bien s'entendre, ô futur boss de mon coeur
E. Gabriel Johnson
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 13:15
Tu peux même pianoter au Palace Theatre si tu veux, et même que tu sera le meilleur ami de Gabe, parce que Gabe il adule les pianistes, et qu'il veut tout lâcher pour être pianiste, mais il peut pas Et que tous ceux qui bossent au Palace & au PDT sont comme sa famille (je m'emporte )
☇ COMPTES : anciennement Rosemary C. Bowers-Floyd.
Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 13:18
MDRR ; Rose va souvent rendre visite à Gabriel à son travail pour des raisons hum .. privés (a) donc comme elle aime la musique, elle pourrait apprécier ses morceaux, etc et se lier d'amitié avec Fred au fil du temps. Genre ils discutent ils discutent, ils prennent un verre et ils aiment bien passer du temps ensemble. Bien sûr, le mari de Rose ne serait pas au courant XD et puis par contre pas de relation amoureuse - bon d'après ton personnage ça a l'air normal que cela évolue pas en amour et c'est tant mieux la vie sentimentale de Rose est déjà bien chargée comme ça XDDD
Invité
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 13:40
Gabriel : J'adore quand tu t'emportes Je serai ton pianiste, ton meilleur ami, ton confident, ton frère, ton dentiste, tout ce que tu veuuuuuuuuuuuuuuuuuux parce que tu aimes les pianistes et que j'aime qu'on aime les pianistes VIENS ON FAIT DES DUOS AU PIANO Bon dieu ce ça va être kiffant ._.
Rosemary : Raaaaaaaaah on n'a qu'à former un trio tous les trois XD Genre les trois mousquetaires sans le quatrième Les trois coupains -dont deux z'amoureux- inséparables, la team winner, les Animaniacs en mieux... Bon évidemment faut définir plus précisément mais si on est tous copains déjà c'est claaaaaasse
☇ COMPTES : anciennement Rosemary C. Bowers-Floyd.
Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 13:44
LES TROIS MOUSQUETAIRES C'EST NOUS JE VEUX ! XDDDD
surtout que Rose, et bien elle veut s'émanciper et se rebeller alors avec deux hommes en meilleurs amis et un amant à venir (MON NOAH D'AMOUR mdr) et bien ça peut être JUSTE TROP BIEN
& puis et bha j'ai eu une idée: Et si Fred et Rose se connaissaient depuis longtemps, et que ce soit Rose, dans un rp qui fait part à Gabriel des talents de pianiste de Fred... en gros, que ce soit Rose qui fasse embaucher Fred parce que je me disais que j'aimerais bien que Rose et Fred se connaissent depuis longtemps .. What do you think guuuuys ? *sbaf*
C. Evpraksiya-Honor Kniaz
FONDA hooked into machine
☇ PRÉNOM : clémence / ziggy stardust.
☇ STAR : kaya scodelario.
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☇ ÂGE : vingt-deux ans
☇ STATUT : fiancée
☇ JUKEBOX : siouxsie and the banshees ☇ hong kong garden
Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 13:46
BIENVENUUE finalement. Un pianiste, je vais te dévorer mwaha. Sinon, ça m'embête un peu pour Jus de l'eau aussi ...
Invité
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 14:41
Ouep, c'moi l'amant ! *-* *SBAFF* M'enfin, encore un Jude Law, je veux pas d'ennuis hein ! XDDD Bref, bienvenue ENFIN parmi nous ! Et il nous faudra un lien toi et moi également ;)
Invité
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 14:44
L(HOMME DE MA VIE ! Shit, je me suis encore faite doiblée par Gabriel pour le recrutement de beau gosse, j'en ai marre moi, je porte réclamation ! Bref, bienvenue parmi nous beau gosse, et bonne chance pour la suite de ta fiche !
Invité
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 15:19
Rosemary : Haaaaaaan je kiffe-euuuuuuuh !!! Tu crois que copains d'enfance ce serait possible ? J'ai pas encore écrit son histoire donc je peux m'adapter si Rosie a passé toute son enfance au même endroit ! Mais je suis carrément POUUUUUUUUR qu'ils se connaissent depuis longtemps et POUUUUUUUUUUUR que ce soit elle qui parle de lui à Gabrieeeeeeel !
Evpraksiya : Je suis maudite ._. Dis-moi tout, on va trouver une solution pour Jude Law, what is the problem ? ;)
Noah : Mais pourquoi des ennuis, mon cher ? Merci à toi en tout cas, et OUIIIIIIIIIII j'veux un lien, Gordon-Levitt en plus, gaaah
Kaleriah : L'homme de ta vie ? On s'épouse ? *ZBAF* Ta réclamation a bien été reçue, ma secrétaire va y répondre tout de suite... Après tout, les emplois cumulés, c'est cool !
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 15:48
Frederick G. Jones a écrit:
Kaleriah : L'homme de ta vie ? On s'épouse ? *ZBAF* Ta réclamation a bien été reçue, ma secrétaire va y répondre tout de suite... Après tout, les emplois cumulés, c'est cool !
Proposition inattendue mais disons que...
J'avais pensé à une cérémonie en extérieure, le 12 du mois de Juin, pour être certains qu'il fasse un temps agréable, doux mais pas trop chaud ça serait dommage que nos invités sentent la transpiration, tellement pas classe. Pour ma robe j'en ai déjà réservé une chez une couturière de la ville, ton costume on verra plus tard, de toute façon tout le monde se fiche du costume du marié, tous les yeux seront rivés sur la mariée, à savoir moi. Et puis d'abord, je vais attendre que ce problème d'avatar soit résolu parce que si tu es obligé d'échangé jud de l'eau contre un thon, je rompt nos fiançailles d'abord!
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 16:09
OH OUI MON COUPAIN D'ENFANCE
Rosie est issue d'une richissime famille allemande, a passé sa petite enfance à Berlin pour ensuite, à quatorze ans, partir à New York avec ses parents. Mais je propose qu'ils se soient connus depuis toujours en Allemagne? bizarre s'il est irlandais XD ou alors ses parents faisaient des affaires dans le charbon en Allemagne, comme le père de Rose. Ainsi , les deux bambins se seraient connus quand les deux pères faisaient des affaires et dînaient l'un chez l'autre... je les vois bien, quand ils étaient petits, faire des jeux à la "cap ou pas cap" référence au film XDD et être des amoureux enfants XDD mais bon, amoureux enfants quoi XD c'était pas un vrai amour et à part des bisous sur la bouche comme les grands ça se serait arrêté là... en grandissant, ils deviennent très proche mais un lien plutôt frère/soeur, sans tabous, sans gêne, etc... et leur séparation quand Rose serait partie aurait été dure mais ils se seraient toujouuuuuuuuurs écrit *-* & du coup, dès qu'il a pu, Fred est venu à NY... Rose aurait pu lui dire qu'aux Etats Unis, c'était plus facile de jouer de la musique, etc etc ..
bref voilà mon idée, qu'en dis tu? ça te plaît ?
C. Evpraksiya-Honor Kniaz
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 16:16
Frederick G. Jones a écrit:
Evpraksiya : Je suis maudite ._. Dis-moi tout, on va trouver une solution pour Jude Law, what is the problem ? ;)
Jude Law est un scénario de Mary (A. Wayne), elle l'a posté mais n'a pas le nombre de messages requis donc on l'a gardé bien au chaud en zone admin, voilà. Ça m'embête pour elle si il lui passe sous le nez. ><
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 16:26
Kaleriah : J'adore ton idée pour le mariage Pour Jude Law je vais mpotter la concernée et on verra bien ce qu'il en sort... Au pire tu m'aideras à choisir un autre beau gosse
Rosemary : BOUDIOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU je kiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiffe cette idée, adjugée vendue adoptée à 10000000% j'adoooooooooore Je les imagine trop avoir un langage à eux, mélange de parler et de langue des signes, puisqu'elle est habituée à sa surdité depuis des années... Là faut que je file mais dans un prochain post je te fais une réaction plus détaillée XD
Ev : Je mpotte Mary tout de suite pour voir ça avec elle ;)
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 16:37
Fred c'est parfaiiiiit
oh Mary la vilaine, pourtant elle est si mignonne (a) mais si elle a pas le nombre de messages requis pour son scénario aloors aloooors aloooors (a) *sbaf* je veuuuux JUDEEEEEE en COUPAIN *sbaf*
:D
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 16:43
Comme je suis bonne et généreuse, je lui laisse le beau Jude Law. ACCLAMEZ MOI POUR CETTE BONNE ACTION ! Bref. Welcome Freddie, prends bien soin de mon Jude & good luck pour ta fiche !
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 16:43
Oh merci Mary, c'est adorable!
Bref, tout ce que vous avez dit me va, et je vous aime, mes mousquetaires
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 16:45
OH MA MARY ma fille de cœur est vraiment un amour... faut voir qui lui donne des conseils dans la vie *sbaf* XDDDD
GABICHOU ET FREDOU & MOI LES 3 MOUSQUETAAAAAAAAAIRES ! XDD
C. Evpraksiya-Honor Kniaz
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 16:47
Merci beaucoup Mary, c'est adorable. N'hésite pas si tu as besoin d'aide pour ton scénario, du coup, et plus que 4 messages pour le poster.
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 16:48
Merci pour moi Mary, je me retrouve avec un futur mari absolument canon !
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Sujet: Re: Il jouait du piano debout || Frederick Jeu 29 Déc - 16:49
C'est normal, après tout, c'est qu'un scénario et je ne suis même pas certaine qu'il sera joué un jour, j'allais pas lui bloquer l'avatar ce serait mesquin. OWUI MAMAN DE COEUR C'TOI QUI M'APPREND A ETRE SI CHARITABLE. Bref. Quoi qu'il en soit, je préviens: je veux ABSOLUMENT un lien. Point final. Impossible de discuter. Voila (a).
D'accord, je viendrais réclamer votre aide alors :D. Et de rien Kaleriah, tout le plaisir est pour moi xD.