| Sujet: Ray&Mary ~ « are you kidding me ? » Mar 27 Déc - 20:46 | |
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are you kidding me ? Bienvenue dans le merveilleux sujet de Mary A. Wayne qui va avoir l'honneur d'avoir comme partenaire Raymond Adamski. Pour leur petit sujet, ils autorisent l'intervention d'un PNJ inoffensif qui pimenterait le rp et ils autorisent l'intervention de personnages extérieurs qui passeraient par là. Ne sont-ce pas là des choix merveilleux ? L’histoire se déroule courant Novembre à environ quatorze heures alors que la météo est calme et de saison: il fait froid, mais le ciel est bleu. A présent, il est temps de laisser la parole au créateur du sujet : après avoir fait croire à Mary durant des semaines à une histoire d'amour entre eux, l'ouvreur du cinéma Raymond (alors connu de Mary sous un autre prénom), disparaît suite à la proposition de la jeune femme de lui présenter ses parents. Depuis, les deux jeunes gens ne se sont pas revus, Raymond fuyant chaque fois qu'il la voit. Mais ce jour-là, Mary, en avance pour la séance au cinéma, le découvre au bras d'une autre, dans un style tout à fait différent... crédit © livejournal |
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| Sujet: Re: Ray&Mary ~ « are you kidding me ? » Mer 28 Déc - 12:25 | |
| (c) Tumblr Elle marchait lentement sur le trottoir, s'approchant du cinéma. Elle ne se pressait pas: elle était en avance. Elle n'aimait pas beaucoup être en retard et préférait attendre quelques minutes. Surtout que c'était pour une séance de cinéma et elle avait hâte. Hâte parce que le cinéma était un endroit qu'elle affectionnait tout particulièrement. Elle aimait les films. Tous les genres de films qui existaient et qu'elle avait eu la chance de découvrir. Elle aimait rêver à des histoires d'aventures, et souvent d'amour. Amour. Mot qui lui laissait un gout amer. Surtout en cet endroit qu'est le cinéma. Elle était tombée amoureuse, oui c'est ce qu'on peut dire, il y a quelques temps, ici. L'ouvreur. Les yeux pleins d'étoiles, un sourire niais accroché à ses lèvres, croquer la vie à pleine dents. Elle avait pendant des jours et des jours apprécié chaque instant de sa vie, chaque minute, même lorsqu'elle n'était pas à ses côtés. Elle semblait redécouvrir ce qu'était réellement vivre, comme une seconde naissance. Et puis tout s'est arrêté brutalement. Comme lorsque l'on se réveil d'un beau rêve. Désillusion complète. Alors, elle se plongeait plus encore dans les livres à l'eau de rose, les films où les histoires d'amour terminent bien. Elle fredonnait des chansons romantiques, des déclarations enflammées, de l'amour pur et simple. C'était ce dont elle avait espéré. Elle avait pensé qu'enfin, il lui semblait qu'un avenir radieux s'offrait à elle. C'était sans compter sur sa lâcheté.
Mary s'arrêta devant le bâtiment et sourit légèrement, doucement. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'était pas venue, entre les études et tout le reste. On lui avait parlé d'un film de Charles Chaplin. A woman of Paris. Une histoire d'amour, évidemment. Mais c'était un drame, réalisé par le roi du burlesque. Il était à l'affiche que depuis deux jours et peu sont les personnes qui sont allées le voir. Chaplin n'apparaît pas à l'image, ce qui eut le don de froisser les spectateurs qui ne prirent dont pas la peine de venir voir le film. Mary pensait que c'était dommage. Tout film est bon à voir. Même le plus mauvais. Quel qu'il soit, il a forcément quelque chose à nous apporter. Comme pour les mauvais romans ou les mauvaises chansons. Tout était bon à voir, lire ou entendre selon elle. Du moins, en théorie, car ce qu'elle allait découvrir dans quelques secondes, après réflexion, elle aurait préféré s'en passer. En effet, Mary tourna le visage, observant le peu de personnes présentes, lorsqu'elle le vit. Son souffle se coupa, et ses yeux fixaient la silhouette masculine au bras d'une femme. Elle ne bougeait plus, la main droite crispée sur son sac à main. Sa gorge se noua. Quoi ? Lui ? Ici ? Avec elle ? Pourquoi ? Comment ? Mais... ? Tout se bousculait dans sa tête. Perdue. Elle était complètement perdue. Enfin, après quelques secondes à le regarder, elle détourna le regard, l'observant du coin de l'oeil. Il s'avançait, discutant avec la jolie brune à son bras, ne semblant pas avoir remarqué la présence de Mary. Elle reposa les yeux sur lui et fronça les sourcils. Il avait changé. Il avait l'air fatigué, mais rieur, content d'être là. Elle plissa les yeux sous son allure de jeune homme sûr de lui, séducteur. Jamais il n'avait été comme ça avec elle. Il déposa un baiser sur la main de celle qui l'accompagnait. Cette dernière monta dans une voiture qui s'éloigna.
Il s'avança vers le cinéma et elle sentit son coeur se serrer. Poussée par elle ne savait quel élan (certainement la colère ou l'indignation) elle le suivit alors qu'il poussait une petite porte. Elle ouvrit à son tour la porte et pénétra à l'intérieur, à sa suite. « Hé ! » eut-elle le courage de crier alors qu'il s'avançait dans le petit hall du cinéma. Elle resta plantée |
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