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Years later... Same deal | Wilhelmina

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MessageSujet: Years later... Same deal | Wilhelmina   Years later... Same deal | Wilhelmina Icon_minitimeDim 11 Mar - 12:24



titre du rp

Bienvenue dans le merveilleux sujet de Benjamin H. Jones qui va avoir l'honneur d'avoir comme partenaire Wilhelmina Rosebury. Pour leur petit sujet, ils interdisent l'intervention d'un PNJ inoffensif qui pimenterait le rp et ils interdisent l'intervention de membres extérieurs qui passeraient par là. Ne sont-ce pas là des choix merveilleux ? L’histoire se déroule le 11 mars 1924 à 00:20 alors que la météo est bonne et douce A présent, il est temps de laisser la parole au créateur du sujet : Des années après s'être connu comme premiers amants, Ben et Wilhelmina se retrouvent un peu dans les mêmes circonstances, sans que rien n'est vraiment fondamentalement changé dans la vie de l'un ou de l'autre.

crédit © livejournal & stringer
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MessageSujet: Re: Years later... Same deal | Wilhelmina   Years later... Same deal | Wilhelmina Icon_minitimeDim 11 Mar - 12:26

Years later... Same deal | Wilhelmina Tumblr_m0leokaQyT1qeogr5o1_500

HumpfHumpf Humpf... Humpf - Humpf -Humpf... Répéter les mêmes coups, les mêmes enchaînements, encore et encore, sans relâche… Jusqu’à atteindre plus grande efficacité… La plus proche perfection. Travailler si dur, faire preuve d’autant d’acharnement et de discipline n’est naturel pour aucun homme. Cela s’apprend, se cultive… Une culture faite de sueur et de sang. No pain, No gain. C’est le motto affiché en grand au dessus des portes battantes du vestiaire de cette salle. Georgie disait souvent en son temps qu’il ne pourrait jamais atteindre la perfection... Mais s’il cherchait cette perfection, alors et alors seulement, il pourrait un jour atteindre l’excellence. Ces mots comme bien d’autres, résonnent souvent dans son esprit, traversent ses pensées et perpétuent l’héritage de sa mémoire, de leur collaboration et de leur amitié à chaque pression de coup de poing venant retentir sourdement dans le cuir de ce sac sur lequel Ben’ travaille et transpire depuis près de deux heures maintenant. De l’autre côté, les mots de son nouveau manager sonnent beaucoup moins poétiques au rythme de ses frappes, le faisant trembler derrière le sac qu’il enlace pour l’empêcher tant bien que mal de vaciller anarchiquement sous leur pression. « Bouge ! Bouge ! Bouge ! J’ai jamais vu un épouvantail faire peur à personne ni gagner un seul combat de boxe ! Bouge bon sang ! » vocifère-t-il à son boxeur. En réalité, Ben bouge très bien... Ces salves de critiques et de corrections, Victor les lui envoie pour le motiver et alimenter la hargne qu’il met dans l’exercice. De la même manière, les quelques piques qu’il lance ponctuellement pour attaquer son égo cherchent le même but. Il n’y a rien de plus sensible que l’égo d’un boxeur… Rien de pire que sa fierté. C’est toujours la même rengaine… Le vieux radote les mêmes délires... « T’as rien dans le ventre ! Rien ! Tu cognes comme une gonzesse ! C’est ça ?! C’est à cause d’une femme que tu te ramollis ! Frappe nom de dieu ! » lui crache-t-il… Avec succès. Humpf! Une dernière frappe dans le sac, plus appuyée et plus sèche le fait reculer de quelques pas en arrière et lâcher le sac qu’il tenait.

« Allez ça suffit pour ce soir… Va prendre une douche. » conclut-il un brin piqué au vif par la décharge qu’il vient d’encaisser à travers le sac avant de venir lui arracher les gants, sans oublier un dernière critique. « Le problème pour des gars comme moi, qui entraînent des noirs de la zone comme toi, c’est que ces petits cons se croient toujours plus fort et plus dur que tout le monde... Ils ne bougent pas parce qu’ils ne savent pas reculer ou éviter. » lui glisse-t-il en cisaillant ses bandes autour des mains. « C’est marant… Moi j’ai pourtant l’impression d’éviter tous les jours de te coller mon poing sur la gueule... » ponctue Ben un sourire en coin aux lèvres en le regardant droit dans les yeux avant de filer dans le vestiaire dans un silence de glace. Leurs rapports sont toujours un peu tendus et chaotiques, même après six mois de travail ensemble maintenant… La faute sans doute à Ben, qui inconsciemment, peine à accepter un autre visage de conseils que celui de Georgie. Une fois sous la douche, cette tension se volatise peu à peu dans les vapeurs d’eau chaude qui dénivèle sur son corps... Bras tendus en avant en appuis sur ses mains posées contre la paroi, sa tête penchée vers le bas et ses paupières fermées s’efforcent de faire le vide dans ses pensées et de laisser sa nuque se détendre avec les bosses de ses muscles dorsaux sur lesquels s’abattent ce délicieux déluge… Son corps s’apaise, laisse redescendre les flammes d’agressivité qui le possédait il y a encore quelques minutes… Son esprit aussi. Cet incendie de maux et de conflits, pour la plupart intérieurs, finit enfin par s’éteindre. Avec le temps, Ben se dit qu’il a de plus en plus de mal à le maitriser et qu’un jour, une bonne douche ne suffira plus. Tout comme les trois commotions cérébrales que son cerveau a déjà pu subir… La prochaine, ou bien celle d’après, sera peut-être la dernière… Ses lèvres soufflent sur le lent ruissèlement qui coule sur son visage et produisent une fine pluie crachine avant que ses paupières ne se rouvrent doucement… Sa tête se redresse et redéplie sa stature de toute sa hauteur avant qu’une de ses mains en appuis sur la paroi ne s’en détache pour couper l’arrivée d’eau. Il est temps de rentrer…

Ses vêtements, le poids de ses tissus XL, lui semblent toujours moins lourds après ces séances d’entraînements. Le t-shirt gris à manches longues qu’il enfile flotte sur la carrure de ses épaules, et le coton de son pantalon noir ne semble même pas entraver le moindre de ses pas lorsqu’il quitte le vestiaire et en pousse les portes battantes avec son sac d’affaires porté en bandouillère. « Je te ramène ? » lui lance Victor, comme à son habitude toujours en train de ranger un truc aussi insignifiant soit-il, dans la salle. Ben le soupçonne même de faire exprès pour être le dernier à partir et fermer après lui… « Non, merci, je préfère marcher... » lui répond-t-il sans s’arrêter, sans un regard dans son chemin menant à l’entrée. Il est déjà assez loin de lui, mais il entend bien son « tête de mule… » murmuré en commentaire qui précède « Débrouille toi pour pas te faire arrêter ou passé à tabac sur la route ! Demain j’te veux en forme sur le ring, et je paierais pas ta caution ! » lui lance-t-il en guise de bonsoir et bonne nuit, sans que Ben’ n’y prête plus d’attention et que la porte de la salle se refermant après sa sortie ne lui revienne en guise de seule réponse. S’il ne le fait pas, Leila le fera… Dehors, on respire mieux. Plus que pour ne pas rester en sa compagnie, c’est bien pour prendre l’air que Ben préfère aussi rentrer en marchant. Après ces heures passées dans une canicule d’efforts et une atmosphère surchargée en souffre, cela lui fait du bien... Les mains dans les poches, son gros sac oscille sans arrêt contre sa hanche au rythme de sa démarche sur ces trottoirs qu’il connait par cœur à force d’avoir tellement fait ce chemin. La tête baissée, le regard figé, perdu même sur le sol qu’il foule devant lui, il pourrait pourtant presque arpenter ce quartier les yeux fermés sans perdre sa route. Ces commerces, ces boulevards éclairés… Puis ces rues bien plus sombres autour de ces innombrables usines… Bienvenue à Chelsea. Un coin peu touristique mais par lequel il est bien obligé de passer pour s’éviter un détour d’une demi-heure.

Au loin, il s’étonne d’apercevoir une silhouette sur le trottoir où il avance… Les rues étaient désertes jusqu’ici. Et la surprise du boxeur est très vite amplifiée en devinant qu’il s’agit d’une femme au fur et à mesure qu’il s’en rapproche. Une femme ici au beau milieu de la nuit… Une femme blanche qui va croiser un homme noir dans cette obscurité. Si elle ne se met à pas à hurler dans tout le quartier ou à s’enfuir en courant en criant au viol, il s’en tirera bien… Ben pense même un instant à changer de trottoir pour s’éviter ce genre d’ennuis courant devenus banals et courants dans sa vie. Mais même avec l’envie de rentrer chez lui sans histoires ni accrocs, sa fierté l’en empêche et le fait continuer son chemin vers elle. La jeune femme ne prend peur lorsqu’il arrive à son niveau… Elle ne se met pas à crier… Non, en réalité, c’est tout l’inverse qui se produit puisqu’elle l’interpelle et lui fait des avances pour le moins claires sur les raisons de sa présence ici. C’est une prostituée… Son racolage lui tire un fin sourire en coin mais ne le fait pas s’arrêter pour autant, même pas lui adresser un regard. Non pas qu’il ne se laisserait pas tenter… Il n’est qu’un homme, et des prostituées, il n’a pas honte d’en avoir connu quelques unes… Mais Ben n’a rien pour la payer. Ou du moins sans doute pas assez pour s’offrir une plastique de cet acabit, même à peine détaillée le temps qu’il ne passe devant elle. Soudain, son esprit stoppe subitement sa marche… Cette voix… La couleur de ces cheveux… Ce parfum… Ce souvenir vient de le figer net dos à elle. L'homme se retourne lentement et l'observe alors avec insistance durant quelques longues secondes de silence flottant, cherchant à remplacer les doutes qui l'assaillissent par des certitudes. Serait-ce bien elle ? … « Wilhelmina ? » l’interroge-t-il en fronçant les sourcils de torture d’interrogation. La première femme qu’il a connu… Il est à présent quasiment certain de la reconnaître, mais elle, si c’est bien elle… Le reconnaîtra-t-il ? Avec tous les hommes qu’elle a pu connaître ces dernières années et la marque peu brillante qu’il a pu lui laisser pour une première fois…
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