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EVELYN-JOYCE - Nothing else matters

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MessageSujet: EVELYN-JOYCE - Nothing else matters   EVELYN-JOYCE - Nothing else matters Icon_minitimeMer 6 Juin - 21:05



Nothing else matters

Bienvenue dans le merveilleux sujet de Joyce E. Lynch qui va avoir l'honneur d'avoir comme partenaire A. Evelyn Livingston . Pour leur petit sujet, ils interdisent l'intervention d'un PNJ inoffensif qui pimenterait le rp et ils interdisent l'intervention de membres extérieurs qui passeraient par là. Ne sont-ce pas là des choix merveilleux ? L’histoire se déroule le 20 Février à 18h alors que la météo est désastreuse.. A présent, il est temps de laisser la parole au créateur du sujet : Un peu perdue par les évènements dans la vie d'Evelyn, Joyce cherche à la rejoindre et à comprendre la situation.

crédit © icon1 & icon2
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MessageSujet: Re: EVELYN-JOYCE - Nothing else matters   EVELYN-JOYCE - Nothing else matters Icon_minitimeMer 6 Juin - 21:29

- Tu sais, il faut la comprendre, elle traverse tant de choses, sa grossesse n'est pas simple non plus.

Joyce avait eu la sensation de répéter cette phrase des millions de fois à son entourage et à celui d'Evelyn, ils s'inquiétaient tous, bien sur, ou alors n'attendaient-ils que des ragots de la part de sa meilleure amie, à quoi s'attendait-ils donc ces vautours? Ce n'était pourtant pas ce qui blessait le plus Joyce, elle avait beau répéter cette phrase, elle ne comprenait pas sa meilleure amie et semblait ignorer ce que cette dernière traversait. Comment avait-elle put en venir à une situation pareille? La vie d'Evelyn semblait si complexe qu'elle avait soudainement lâché prise et trouvait difficilement comment reprendre le train en marche. Cette situation était une terrible épreuve pour Ivy mais comment pouvait-elle la défendre quand elle ignorait quelle vérité était alors la plus probable? Archibald le père de son enfant? Où pensait-elle aller avec un mensonge comme celui-ci? La vérité se saurait, elle s'enliserait, l'histoire serait terrible et elle y perdrait tant, l'idée en faisait frissonner la jeune femme qui s'était finalement éloignée de la foule qui l'entourait plus tôt. Un stupide gala de plus, une façon de se faire connaitre, mais son coeur n'était pas à la fête, perdue, elle ne pouvait s'empêcher de penser à la pauvre et fragile Evelyn. Etourdie à l'idée de la laisser tomber trop souvent, elle avait saisit un verre et s'était oubliée en y plongeant son regard avant d'être interpellée par la mère de son amie. Un peu comme si elle savait, comme si elle comprenait, sans un mot, à peine un regard, cette dernière lui avait glissé une adresse et Joyce avait parfaitement comprit. Enjouée à l'idée de la retrouver, elle récupéra rapidement son manteau au vestiaire, se faufila entre les invités pour finalement s'extirper de ce lieu. A l'extérieur le temps semblait tout aussi triste et résigné qu'elle. Les trombes d'eau dégoulinant sur ses cheveux bruns, elle appela rapidement un taxi pour s'y mettre à l'abris en lui donnant l'adresse à Soho. Elle ne connaissait pas le quartier mais rapidement elle y trouverait son chemin.

Assise, au sec, elle remit sa coiffure en place un instant en esquissant un sourire à son chauffeur. Un jeune homme charmant et agréable qui, semblant la reconnaître lui fit la conversation comme tout homme correct, il lui faisait oublier un instant ses pensées troublées et elle appréciait cela, un pourboire, oui, il aurait un pourboire conséquent, c'était une certitude. Sans prêter outre mesure attention à l'extérieur, le chauffeur lui signifia pourtant au bout de quelques minutes leur arrivée imminente à Soho. C'était donc à cela que ce quartier ressemblait. Elle qui imaginait déjà son amie dans un lieu délabré se sentait déjà un peu plus rassurée quoiqu'il y ai pas mal de boulot à effectuer dans le voisinage. Elle étouffa un soupir, tendit un pourboire à son cher chauffeur et fila rapidement sous la pluie en direction de l'adresse donnée.
Trempée jusqu'aux os par la pluie battante mais finalement devant la porte de l'appartement, elle inspira un moment, finalement à l'abris.

Qu'allait-elle donc lui dire? Elle n'y avait pas pensé plus tôt, mais Evelyn était après tout sa meilleure amie, alors pourquoi ne pas lui parler franchement? Elle ne s'en était jamais privée par le passé. Elle étouffa un soupir, inspira largement en observant la porte qui lui faisait face. Un coup? Deux coups? Et si elle la prenait pour Lee? Elle allait s'annoncer, c'était certainement plus efficace. Pourquoi se sentait-elle donc comme à un premier rendez-vous quand elle retrouvait sa soeur, son amie de toujours? S'était-elle donc tant éloigné d'elle pour se sentir si mal à l'aise? Elle refusait de croire à une telle hypothèse. Secouant sa tête négativement, ses cheveux bruns trempés battant son buste, elle prit son courage à deux mains et frappa finalement à la porte.

Ivy? Ivy?! C'est moi, Joyce.

Pas de réponse? Ou elle était probablement beaucoup trop impatiente, c'était une possibilité non négligeable, mais l'empressement la forçait alors à tenter à nouveau sa chance:

Ivy, pitié, je dois te parler.

Et lui parler de quoi? Lui demander ce qu'elle pouvait bien avoir en tête? La traiter de folle? Si elle en mourrait un peu d'envie, elle tentait de se retenir, une mauvaise réaction et elle conservait la certitude qu'elle allait probablement la perdre, c'était impensable. Alors qu'elle s'apprêtait alors à frapper une troisième fois à la porte, elle entendit finalement des pas s'avancer. Avec sa chance, c'était Archibald... Elle en serait assez déçue, et si c'était Ivy, elle n'avait probablement pas mis en avant son plus beau profil: Trempée des pieds à la tête, son manteau ruisselant, son maquillage avait quelque peu coulé sous ses yeux et ses cheveux trempés semblaient se coller à son corps. Triste spectacle, mais lorsqu'une amitié compte à ce point, pourquoi donc s'attarder sur les apparences?
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