To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON
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Anton Ackermann
☇ STAR : Adrien Brody
☇ CRÉDIT : Bazzart & Tumblr
☇ MISSIVES : 31
☇ ÂGE : 35 ans.
☇ STATUT : Célibataire bétonné.
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Sujet: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Ven 10 Aoû - 23:05
Anton Lorenz ACKERMANN
Quand je serai grand, je serai riche et célèbre. Le problème, c'est que je ne veux pas grandir.
INVENTÉ POSTE-VACANT SCÉNARIO
ÂGE ϟ 35 ans. Ni plus, ni moins. SURNOM ϟ Tony, pour la plupart des anglophones. Pour les germanophones on penchera plutôt pour Toni. Si si, il y a une différence. Faites-lui confiance. Ou plutôt, ne le contrariez pas. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ϟ 19 Mars 1889, à deux heures trente-quatre minutes du matin dans le confortable appartement de ses parents à Vienne, en Autriche. EMPLOI ET OCCUPATIONS ϟ Anciennement technicien, figurant, costumier, décorateur, monteur, cameraman, assistant-réalisateur, il est désormais son propre patron et s'illustre dans le monde du cinéma en tant que réalisateur, scénariste, producteur et critique. SITUATION FAMILIALE ET AMOUREUSE ϟ La première est inexistante. La deuxième a au moins le mérite d'être existante ET catastrophique. FORCES ϟ Sa créativité. Il est probable que son imagination ne connaisse aucune limite, ni celles des possibles, ni celles de l'esprit humain. Il n'est pas une chose que son esprit ne puisse concevoir en termes de film : ce qu'il veut faire passer à l'écran, il le fait, un point c'est tout, d'une manière ou d'une autre. Les difficultés techniques ou financières ne le font jamais reculer, il les contourne avec la souplesse d'un chat et se débrouille toujours pour arriver à l'exact résultat escompté. Perfectionniste jusqu'au bout des ongles, il ne lâchera jamais un tournage tant que tout ne le satisfera pas entièrement. Esthète instinctif, il n'a jamais pris de cours d'art, mais ses films sont réputés pour leur esthétisme visuel.Anton fait partie de ces cinéastes que l'on peut qualifier d'artistes, à mi-chemin entre le perfectionnisme maniaque d'un Hitchcock et l'explosion d'inventivité d'un Murnau. Sa culture cinématographique est immense, et ce sujet -sa seule et unique passion- il est intarissable. FAIBLESSES ϟ Tout ce qui touche aux autres. Anton est un inadapté social complet, parfaitement incapable de se lier normalement avec d'autres personnes. En dehors de ses connaissances dans le milieu du cinéma, avec qui il partage la même passion, il ne connaît personne, et s'intéresse rarement à quelqu'un d'autre. Le cinéma, voilà tout ce qui l'intéresse. Il a deux caméras à la place des yeux et se borne à voir le monde comme un plan panoramique, faire connaissance avec quelqu'un se résumant à zoomer sur ce panorama. Les conversations sont des dialogues, les actions font partie d'un script, et les autres ne sont que des figurants ou des partenaires de jeu. Le monde est un immense plateau qu'il se contente fort bien de regarder de derrière sa caméra, sans jamais s'y mouiller... Ses tics, ses TOCS, sa méfiance, son cerveau inadapté pour le monde normal le poussent à se retrancher derrière ce qu'il sait faire de mieux. Regarder, capturer. PEURS LES PLUS SOMBRES ϟ Devoir un jour renoncer au cinéma. Sans cet unique véritable centre d'intérêt, sa vie n'aurait plus le moindre sens, et lui n'aurait plus sa place sur l'immense scène du monde. RÊVES POUR LE FUTUR ϟ Continuer à tourner, produire ou écrire des films jusqu'à sa mort. SIGNES PARTICULIERS ϟ Aujourd'hui, on le diagnostiquerait probablement comme autiste. Mais en 1924, on se contente d'appeler "freak" ce drôle de type qui ne regarde jamais personne dans les yeux sauf à travers un objectif, ne supporte pas les contacts physiques, a le cerveau trop rapide pour les autres, ne fonctionne qu'à l'instinct et a élu domicile dans un studio de cinéma. TRAITS DE CARACTÈRE ϟ Instinctif ; esthète ; talentueux ; créatif ; imaginatif ; critique ; asocial ; méfiant, voire hostile ; enfermé dans un monde qui ne tourne autour que d'une seule chose ; victime de manies et autres TOCS ; excentrique ; marginal ; solitaire ; intelligent ; introverti ; difficile ; colérique ; distant ; cultivé ; casanier ; fuit les conflits comme la peste ; ambitieux mais pas vénal, l'argent ne l'intéresse pas, seulement l'accomplissement personnel ; novateur ; visionnaire. GROUPE ϟ Blues ou Classique.
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and all that jazz
Il est venu, il a vu. Il a pas comprus.
"Lui : Il sera aussi insupportable que son père ! Elle : Insupportable, toi ? Lui : Beaucoup de personnes me trouvent insupportable. Elle : Plains-toi, on t’adore. Lui : Et on me déteste. Elle : C’est une des formes de l’amour. Lui : Le public m’aime. Elle : Il est bien le seul."
Extrait de Orphée, de Jean Cocteau.
- Aujourd'hui, un docteur le diagnostiquerait autiste atteint d'un syndrôme d'Asperger, peut-être. Dans les 20's, c'est juste un type bizarre. - Il n'a qu'une seule et unique passion : le cinéma. Il y consacre chaque minute, chaque seconde de sa vie, même quand il discute, quand il mange, ou quand il prend sa douche. - Impassible, il semble complètement insensible. Ignore tout du mot "empathie", il n'est clairement pas un bon confident et encore moins un bon consolateur. - Ce doit pourtant être un excellent observateur des émotions humaines (même sans les comprendre) puisque ses films sont souvent loués pour leur sensibilité. - Inadapté social complet. Il agit toujours en décalé avec le reste du monde et passe pour un incompris notoire. Capacité de concentration lors d'une conversation roulant sur un autre sujet que le cinéma : proche de zéro. - Il déteste les contacts physiques et fuit les foules comme la peste. Ainsi que les lieux bruyants d'ailleurs. - Incroyablement versé dans tout ce qui touche au cinéma, il est incroyablement inculte dans tout autre domaine. On se demande même s'il sait qui est Shakespeare. - Véritable chat sauvage, il n'aime pas la promiscuité et n'a que très, très, très peu de proches. Qu'on veuille lui imposer une amitié, et le voilà qui sort les griffes. Parfois il peut mordre même. Un vrai chat de gouttière. - Très peu porté sur les émotions, il est presque surpris d'en ressentir de temps à autre. Lors d'une émotion violente, il est même capable de complètement perdre le contrôle et finit soit par se renfermer complètement sur lui-même, ne plus sortir ni même parler pendant des jours -voire des semaines. Le silence est sa meilleure arme aussi bien que sa pire prison. - De temps en temps, il s'intéresse à des gens. Mais toujours de loin, sans s'approcher -les réminiscences du chat de gouttière. Il peut s'y intéresser pour un détail anodin, comme le timbre d'une voix, un tic, des doigts de pianiste, une phrase saisie à la volée, un article paru dans un journal... Les petits détails qui font tout pour un cinéaste. - Maniaque. Tout chez lui est parfaitement rangé, ordonné, son emploi du temps réglé à la minute près. Une manière de se persuader qu'il contrôle un peu sa vie quand même.
Ladies ans gentlemen, nous avons aujourd'hui le plaisir d'accueillir Anton Ackermann ! Bonjour et bienvenue sur la radio AT&T's, nous avons préparé quelques questions pour vous. Premièrement, tout le monde aimerait savoir ce que vous pensez des bars clandestins et du jazz, ne vous inquiétez pas, ça ne sortira pas d'ici ! « Les bars clandestins ? Je m'en fiche, tant que ce ne sont pas mes acteurs qui arrivent ivres morts sur les tournages. Malheureusement ça arrive de plus en plus souvent. Je n'aime pas l'alcool, c'est pas bon et ça empêche de travailler. Le jazz par contre, c'est une belle trouvaille. C'est beau le jazz, c'est vibrant, c'est vivant, c'est l'improvisation la plus pure. Des acteurs devraient être capables d'improviser comme les joueurs de jazz. Tiens, c'est une idée ça, et si j'engageais un jazzman pour mon prochain film ? » Oh, je vois... Ainsi, votre avis concernant la Prohibition ... « Ca n'empêche pas mes acteurs d'avoir la gueule de bois, alors prohibition ou pas, mes films et moi ne voyons pas la différence. » Oh ! Dans ce cas, buvez-vous de l'alcool ?« Très peu. Jamais même. C'est amer, le goût est très rarement agréable,bref, j'aime pas, j'aime pas, j'aime pas. » Personne ne vous juge, ne vous inquiétez pas. Et, dites-nous, New York, en un mot, c'est quoi pour vous ?« D'immenses possibilités professionnelles. Grâce à Broadway le cinéma à New York fait partie intégrante de la vie citoyenne, c'est un lieu très propice au business. Mais faut bien avouer que New York est aussi très bruyant et très peuplé. Je n'aime pas quand c'est trop peuplé. » Comme je vous comprends ! Pourriez-vous donc nous donner votre point de vue sur l'époque que nous vivons ?« Celle-ci ou une autre, franchement je m'en tamponne le coquillard. Même si j'ai hâte de voir les prochaines évolutions du cinéma, quelque chose me dit qu'un truc énorme se prépare pour les prochaines années, et je veux être là pour voir ça.» Et bien, je vous remercie pour cette interview plus que constructive, je vous laisse passer dans la seconde salle pour un moment plus intime avec nos auditeurs.
Et maintenant, vous voici de l'autre côté du rideau mwahaha ! Parce qu'on adore les endives jambon, dis-nous de quelle couleur tu préfères tes chaussettes mon pote ! « Noires. Pourquoi cette question ? » Ohoho, c'est le Père Noël ! Et à part lui, c'est qui ton modèle sur Terre ?« Mon ancien patron, Alfred Hitchcock. Il est au-dessus de la mêlée, et m'a tout appris sur le cinéma, les techniques, les acteurs, le business, tout ce que j'avais besoin de savoir pour être un bon réalisateur.» Oui non mais c'est bon, on a compris que tu voulais des cadeaux. Ça ne te suffit pas déjà, tes tartines beurrées tous les matins ? Faut en plus que tu demandes autre chose ? Les jeunes, de nos jours. Bon, alors, parce que je suis vraiment généreux, tu préfères le théâtre, le cinéma, ou le cabaret ?« Cinéma bien sûr. Vous me posez encore la question ? Je n'aime pas le cabaret, quant au théâtre, j'y vais rarement. » Ben oui, c'est pour t'offrir une place, rohlala. Bon, au monde je suis fixé. Et, dis-moi, où est ton lieu favori dans le monde entier ?« Hollywood, le nerf du cinéma. Je ne rêve que d'une chose : m'y installer un jour et y travailler jusqu'à l'épuisement. » Ohh, charmant ! Donc tu dois aimer la patate douce ! Et, par pure curiosité malsaine, ton morceau préféré de nos Roaring Twenties ! « "Mister Cellophane" de la comédie musicale "Chicago". » Oooh, le grimpeeeur ! Et pour terminer cette magnifique et constructive entrevue, dis-nous, le plus important ... Tu aimes le fromage de chèvre ?«... *regard blasé et quitte le plateau*» Merci à toi poto, n'hésite pas à revenir faire un tour par ici !
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Woody
TON PSEUDO & TON PRÉNOM ϟ Woody. TON ÂGE & SEXE ϟ 18 ans, fille. DÉCOUVERTE DU FORUM & AVIS DESSUS ϟ Par manque de temps je ne répond qu'à cette question ce soir, mais j'étais Frederick G. Jones avant :) j'avais signalé à un admin que vous pouviez supprimer mon compte et que je reviendrais peut-être plus tard en raison de l'attrait du contexte, et effectivement me revoilà, grâce à quelques acolytes de la toile qui m'ont convaincue de revenir x) et puis le cinéma muet... C'est un des domaines les plus passionnants des 20's PRÉSENCE DESSUS ϟ Disons... 4/7 :) CONNAISSANCES ET AVIS SUR LES TWENTIES ϟ Ca dépend des domaines. Bonne connaisseuse des comédies musicales, de Broadway, du cinéma muet et de ses évolutions. Par contre côté politique, ça laisse à désirer xD TA CHANSON DE JAZZ ϟ "Hit the Road Jack", de Ray Charles *__* AVATAR ϟ Adrien Brody. LA TAILLE DE TON GROS ORTEIL ϟ Environ 4 cm ? CODE DU RÈGLEMENT ϟ You can even marry Harry. UN DERNIER MOT ϟ No sir
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Dernière édition par Anton Ackermann le Mer 5 Sep - 11:42, édité 12 fois
Anton Ackermann
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Ven 10 Aoû - 23:05
histoire
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Il fut probablement la plus grande déception de ses parents. Pourtant il n’y avait pas vraiment de quoi. Si l’on exceptait le fait qu’à six ans, Anton n’ait toujours pas proféré le moindre mot, qu’il n’écoutait jamais ses précepteurs au-delà de cinq minutes consécutives, précepteurs qui venaient à la maison parce qu’il avait réussi l’exploit d’être renvoyé ou refusé de toutes les écoles privées à cause de ses résultats scolaires trop bas, si l’on exceptait aussi le fait qu’au lieu de lire ou jouer avec ses frères et sœurs il passait son temps à regarder par la fenêtre, pendant des heures, ou à regarder le feu de la cheminée… A part tout ça, Anton était un garçon somme toute normal. Pas assez pour des parents issus de la moyenne classe autrichienne, fréquentant la bonne société et aspirant à s’élever encore grâce à leurs enfants. Anton était le petit mouton noir de la famille, celui dont on ne savait que faire et que l’on se contentait de montrer cinq minutes aux soirées, histoire de montrer qu’il était toujours en vie, avant de le renvoyer dans sa chambre, qu’il s’y cache, qu’il s’y terre, qu’il s’y fasse oublier… Finalement, la coupe déborda le jour où, suite à une très mauvaise plaisanterie de son frère aîné qui avait voulu lui faire peur, Anton montra son plein potentiel en se battant furieusement avec lui. Bilan des dégâts : un nez cassé et une côte fêlée. Pour le frère, bien sûr. A bout de patience, Herr et Frau Ackermann envoyèrent leur progéniture dans un centre spécialisé, aujourd’hui on dirait un asile de fous, probablement. On l’y diagnostiqua retardé mental. Une terrible humiliation pour les parents… Qui dirent au revoir à leur fils et ne revinrent jamais le chercher.
Anton resta deux ans dans cet institut, un peu à l’écart des autres malades, grâce à la bienveillance d’un des médecins peut-être un peu plus malin que les autres. Il avait onze ans lorsque ce même médecin lui trouva une famille d’accueil un peu en dehors de la ville, les Dreinberg. Un couple un peu âgé, d’environ soixante ans, qui n’avait jamais eu d’enfant et était tout à fait partants pour accueillir chez eux ce drôle de petit garçon. Ce fut chez eux qu’Anton prononça enfin sa première phrase, aussi claire que s’il avait parlé toute sa vie : « avec quoi fabrique-t-on les photographies ? ». Les Dreinberg, compréhensifs et patients, furent de bien meilleurs parents que les originaux, comprenant instinctivement qu’Anton n’était pas idiot : il avait simplement un fonctionnement de pensée très différent du leur, et s’y adapter devint autant un jeu qu’un devoir qui leur tenait à cœur. Jamais Anton ne se sentit plus en paix que chez eux.
Hélas, le bonheur est de courte durée, et un incendie dont Anton réchappa le priva de ses parents adoptifs. Perdu, sans repères, il fut envoyé manu militari dans une autre famille d’accueil. Il avait seize ans. Une famille sèche, incapable de le comprendre, qu’il détesta instantanément. Chez eux, Anton ne prononça pas la moindre syllabe. Moins d’un an plus tard, après avoir économisé pièce par pièce l’argent de poche qu’ils lui donnaient, il fugua et sauta dans le train pour l’Allemagne. Direction Berlin. Nous sommes en 1905, et alors que le jeune homme se lance dans la vie, un art entame ses premiers balbutiements…
Embauché comme garçon à tout faire dans un théâtre, Anton se familiarise avec toutes les ficelles du métier : décors, costumes, accessoires, régie, mise-en-scène, lumières, et sa prodigieuse mémoire lui permet même d’apparaître sur scène de temps à autre pour remplacer un acteur. Anton se sent presque à sa place dans ce monde entièrement fabriqué dont il peut devenir l’artisan. Pourtant, il faudra attendre l’année 1907 pour que le garçon ne découvre son unique et véritable amour, grâce à la projection exceptionnel dans son théâtre du Voyage sur la Lune de Georges Méliès… Un coup de cœur, un coup de foudre, une révélation pratiquement divine. Le cinéma s’inscrit aussitôt dans son projet de vie comme une évidence, les films sont des mondes que lui, grand artisan de l’univers, peut créer de toute pièce, lui que sa propre vie ennuie et dont l’inventivité ne connaît pas de limites. Le cinéma n’en est qu’à ses débuts : si ses capacités créatrices sont sans fin, il comprend alors qu’il a le pouvoir de repousser les limites de ce nouvel art et de l’explorer en pionnier. Ni une ni deux, Anton fait ses bagages et se rend aussitôt en France, sans parler un mot de la langue, pour se présenter à Méliès et lui proposer son aide. Miracle ou coup de chance ? Méliès, gagné par l’enthousiasme et les idées folles de cet étrange autrichien, finit après plusieurs semaines par l’accepter dans ses studios. Pour Anton, c’est une véritable renaissance.
Cadreur, technicien, caméraman, figurant, costumier, Anton occupa à peu près toutes les fonctions possibles sur les tournages de Méliès, s’affirmant très vite comme un élément indispensable de l’équipe. Apprendre le français se fit avec une étonnante rapidité, en moins d’un an il était devenu bilingue malgré un accent qui persistait. Il intriguait par sa solitude farouche, fascinait par son imagination et sa créativité qui rivalisaient avec celles du maître. De 1907 à 1913, ce fut donc chez le père du cinéma qu’il fit ses premières armes. En 1913, Méliès cessa de tourner, et Anton fut récupéré comme réalisateur à part entière par la compagnie Pathé. Mais, ne retrouvant pas l’atmosphère créatrice des tournages de Méliès, Anton se lasse très vite de ce travail et décide d’aller fouiller du côté du Royaume-Uni. Direction, Londres.
Cette fois-ci, c’est en la personne du réalisateur David Wark Griffith qu’il trouve un allié de poids. Convaincu de la valeur des longs-métrages, Griffith est ravi de trouver un soutien en la personne d’Anton, dont le nom allié à celui de Méliès et Pathé commencent à lui valoir une petite renommée. Tous deux se lancent dans la bataille avec les maisons de production pour augmenter la durée des films, et c’est en tournant ses premiers longs métrages qu’Anton connaît ses premiers véritables succès. Ses confrères louent son expressivité, la sensibilité de sa caméra, le soin des détails et la fluidité de la narration. Anton Ackermann devient rapidement le nom incontournable du cinéma britannique. La période de la première guerre mondiale –à laquelle il ne participe heureusement pas- est particulièrement prolifique pour lui comme pour ses camarades, et c’est à cette période-là qu’il tourne le plus de films. Il commence également à s’intéresser à la théorie du cinéma et à écrire des critiques, des articles, à définir des genres, des styles, des concepts. En termes de criticisme, Anton est sans conteste l’un des pionniers en la matière, et ce fait ne fait qu’accroître son aura non plus seulement de réalisateur, mais de véritable cinéaste. Bien malgré lui, il attire l’attention de ses collègues, des journalistes, des novices. En 1920, il accepte même sur son plateau un jeune apprenti très prometteur, un des rares avec qui il ait gardé contact et dont il surveille attentivement le travail : un certain Alfred Hitchcock…
Cette notoriété soudaine le met mal à l’aise et le pousse à ralentir son rythme de production. Finalement, il choisit de s’échapper de cette ambiance étouffante et met les voiles pour les Etats-Unis en 1922. Il y retrouve son camarade Griffith, revenu de son périple européen, et se remet au travail. De même qu’en Angleterre, les nouvelles œuvres d’Anton attirent irrémédiablement l’attention sur lui, de même que son aura de « génie bizarre » s’intensifie à mesure que son caractère asocial, décalé, forge autour de lui un mythe dont il ne s’aperçoit même pas. Trop concentré sur son art, toujours à la recherche de moyens de l’améliorer, Ackermann ne prête aucune attention au reste. Des amis ? Il n’en a pratiquement aucun ou ne sait même pas qu’ils le sont. Les femmes ? Ses liaisons furent aussi rares que brèves. Sans famille, sans attaches, Anton ne tient debout que grâce au cinéma, son unique raison de vivre. Heureusement, le cinéma a encore de beaux jours devant lui…. Avec un peu de chance, Anton Ackermann aussi.
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Sam 11 Aoû - 8:21
Antooooooooooooon
Bienvenue, bienvenue, bienvenue, bienvenue et re-bienvenue petit scarabée (Skouik.) Grâce à toi, je sais maintenant que mon pouvoir de persuasion est illimité
(mon dieu, merci pour le gif... Culte.)
Ada Greenberg
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Sam 11 Aoû - 9:13
Oh, gosh Adrian Brody Et le gif
Rebienvenue!!!
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Sam 11 Aoû - 10:03
I see... A RHINOCEROS ! Le choix de fou, Adrian Brody quoi. REBIENVENUE Fred, donc. Bon courage pour ta fiche, et n'hésite pas si tu as des questions.
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Sam 11 Aoû - 10:58
ET VIVE MIDNIGHT IN PARIS. Bienvenuue à toi sur ATJ. Superbe choix d'avatar, j'ai hâte de voir ce que tu vas faire du personnage. Si tu as besoin de quoi que ce soit, nous sommes là, bon courage pour ta fiche !
Anton Ackermann
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Sam 11 Aoû - 15:35
Héhééééé merci tout le monde ! Contente de voir que je ne suis pas la seule groupie de Brody ici, j'avais peur qu'il ne passe un peu pour un illustre inconnu Merci Midnight in Paris
Anushka - Je maintiens, t'es vile Mais on va bien s'amuser ! Et évidemment , je ne pouvais pas ne pas mettre le rhino !
Lawrence E. Seymour
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Dim 12 Aoû - 8:22
Ouais on va pouvoir être coupines de film dans lequel sont tirés nos vava xD
(puté, ça c'est du coupinage :smile2:
Et je dois d'ailleurs te taper, car au début je voulais prendre Law, et je crois que c'étais toi, Jones. Et je dois te taper doublement, grosse fouine, car tu ne m'a jamais dis que tu étais là
Bref, bienvenue Tellement hâte de filer un pote - même autiste - à Lawrie Ton perso va bétonner, j'en suis certaine *-*
Anton Ackermann
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Dim 12 Aoû - 19:00
Je plaide non-coupable votre Honneur, j'avais répondu à un mp d'un admin me demandant si on pouvait libérer Jude Law, et j'avais répondu oui en disant même qu'on pouvait supprimer Jones... Ce qui n'a jamais été fait
Hé j'avoue, dommage qu'ils n'aient pas de scène ni même de photos ensemble, c'aurait été drôle Mais notre duo va déchirer j'en suis sûre J'espère qu'il te plaira toujours une fois la fiche finie
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Lun 13 Aoû - 19:54
OMG BIIIENVENUE ICI j'aime le début de ta fiche et je t'annonce officiellement que en tant qu'actrice britannique, il nous faut absolument un lien hâte de lire le reste de ta fichette !
Lawrence E. Seymour
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Mar 14 Aoû - 7:55
Tom accepte tes excuses
Et grouille de faire ta fiche, j'ai déjà une idée en tête avec Nushka
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Mar 14 Aoû - 10:46
... grouille Anton, j'suis pas au courant de l'idée, et j'ai envie de savoir
Et bienvenue une seconde fois, pour pas QUE flooder (a)
Anton Ackermann
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Mer 15 Aoû - 15:23
Tu m'intrigues avec tes idées, Lawrie ma fiche avance, mais c'est long avec tous ces questionnaires Mais patience, ça arrive...
Merci pour ton accueil Cecily ! Promis dès que je suis validé (ou pas) on en discute sérieusement, chère collègue
Anton Ackermann
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Mer 5 Sep - 11:43
J'ai mis le temps mais... Ca y est, les loulous
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Mer 5 Sep - 19:34
J'aime j'aime j'aime ! L'autisme est vraiment bien décrit, tant d'un point de vue qui pourrait être celui de l'époque que du point de vue actuel. T'as de la chance que je m'occupe de ta fiche car t'es tombée sur la personne qui adore le cinéma, en particulier Méliès. C'est ce qui m'a fait adorer ta fiche d'ailleurs. Et puis Hitchcock aussi. 'fin, c'est très complet dans les noms du ciné, tout ce que j'ai vu en cours. Je sais pas pourquoi mais j'ai pensé à Cabiria ( peplum italien de 1914 de Giovanni Pastrone ), dans lequel Anton aurait sûrement pu prendre à son pied. Bref, si je devais décrire comment je vois l'histoire de ton personnage en terme cinématographique ( ou qui s'en apparenteraient ), je dirais qu'il y aurait beaucoup de caméras portées, de panoramiques. Il y aurait une lumière terne, tamisée qui donnerait une dominante de couleurs sombres ( bordeau, vieux rose, marron, beige, etc. ), et les sons seraient comme étouffés, ce qui laisserait place à une musique au violon, d'abord triste puis plus épique, qui retracerait aussi la vie d'Anton. En tout cas, j'aime beaucoup ton style d'écriture et pardonne-moi mes écarts cinématographique, mais t'as réveillé la cinéphile qui est en moi. Je n'ai rien d'autre à ajouter si ce n'est que je te mets dans les Classique, ce qui conviendrait mieux, de mon point de vue, à ton personnage.
Tu viens d'être validé(e), mais il te reste cependant des choses à faire ! En effet, il faut bien remplir ton profil, tous les champs ( ou le maximum ), et le gif. Ensuite, il est nécessaire d'ouvrir une fiche de lien dans cette catégorie afin de t'intégrer parfaitement au forum, cela te permettra d'avoir des liens avec les autres membres. Si jamais les codes ne sont pas ton fort, il y a des prédéfinis dans ce sujet. Il en va de même pour le sujet des topics. Il est conseillé de surveiller régulièrement les annonces, afin de suivre les intrigues et les animations et participer pleinement au forum. N'oublie pas également de participer au flood, on est là pour se faire plaisir et rencontre aha ! Sans oublier le rp, bien entendu. Allez, file donc danser le Charleston !
Lawrence E. Seymour
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Mer 5 Sep - 19:44
Bon sang ma petite Cha Enfin un copain bizarre pour Lawrie qui se sentait seul parmi ces gangsters xD
J'aime-j'aime-j'aime ta fiche (encore, toujours...) et ce petit Anton Tellement hâte de trouver un lien palpitant, et d'essayer de te faire sortir de ta bulle, espèce d'inadapté social
Bienvenue
Anton Ackermann
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Mer 5 Sep - 19:52
Waouuuuuuuuuuuuuuuh être validée par une telle connaisseuse, quel honneur ! J'avoue que pour ma part, j'ai dû les ressortir les cours, j'avais plus tout en tête niveau dates Merci beaucoup en tout cas ! (et la petite description cinémato' à la fin est très chouette, merci ).
Lawrie, MERCIIIII ! Tu vas voir, on va juste S'ECLATER
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Mer 5 Sep - 19:55
Billie, ou l'admin qui fait une validation aussi stylée que la fiche
Bwah, enfin te voilà parmi nous, petit chenapan *o* (comment ça le surnom va très mal au personnage ? o.o) J'ai hâte de jouer avec toi et de... COMPLOTER
Lawrence E. Seymour
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Mer 5 Sep - 19:57
Naaaaaaon, pas de complot! Lawrie va pas les suivre sinon (il sera trop occupé à observer une mouette voler...)
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Mer 5 Sep - 19:57
J'ai oublié de te souhaiter la bienvenue aussi XD Pour Cabiria, j'ai recherché sur le net, j'avoue, mais le nom est un reste de mes cours ^^ Mais Méliès quoi ( je parie que, comme moi, t'as été voir Hugo Cabret et que t'as bien pris ton pied en voyant du Méliès :) )
EDIT : 'nushka, c'pas de ma faute, sa fiche a fait resurgir la cinéphile et ex-étudiante en arts du spectacle qui est en moi. Et quand j'aime quelque chose, j'arrive pas à me contenir
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Mer 5 Sep - 20:04
Lawrence E. Seymour a écrit:
Naaaaaaon, pas de complot! Lawrie va pas les suivre sinon (il sera trop occupé à observer une mouette voler...)
Lawrie chéri, c'est Anton l'autiste, pas toi
Billie, je te comprends *o*
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Mer 5 Sep - 20:44
Bande de floodeurs Nushka, l'autiste te proute, d'abord
Billie, je sens qu'on va bien s'entendre toi et moi bien joué pour Hugo Cabret, j'ai eu un énorme coup de coeur pour ce film et l'usage que Scorsese a fait du personnage de Méliès... J'en suis tombée amoureuse
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON Mer 5 Sep - 20:52
Le flood, cey le bien
Perso, j'étais comme une gamine devant. J'aurais tellement voulu être dans le film, rencontrer Méliès et tout
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Sujet: Re: To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON
To me, cinema is not a slice of life. It's a piece of cake. | ANTON